Nord québécois : plus difficile de recruter du personnel médical depuis le meurtre d’une technicienne du sud

Le village de Kuujjuaq, dans le Nunavik. (Eilís Quinn/Regard sur l’Arctique)
Le meurtre d’une technicienne médicale à Kuujjuaq en juin a eu des conséquences sur le recrutement et la rétention de main d’oeuvre dans le Nord-du-Québec.

Le directeur du développement régional des ressources humaines à la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik (région inuite du Nord-du-Québec), Jean-Etienne Bégin, a expliqué sur nos ondes que plusieurs travailleurs qui devaient se rendre au Nunavik ont changé leurs plans.

« C’est sûr que pour nous, ça a occasionné des difficultés de recrutement. Il y a eu des conséquences directement après le drame. Il y avait notamment des personnes qui avaient accepté des postes au centre de santé Tulattavik et qui ont finalement changé d’avis après le drame. »

Jean-Étienne Bégin

« Deux mois plus tard, oui, on constate encore des défis de recrutement, mais le nombre d’affichages de poste diminue régulièrement depuis un mois et on revient vers une situation qu’on pourrait qualifier de normale », ajoute-t-il.

Services réduits

Ce dernier assure toutefois que malgré les difficultés rencontrées au sein du recrutement ou de la rétention de la main-d’œuvre, tout est mis en œuvre pour offrir des services à la population.

« Présentement, la clinique externe du centre de santé Tulattavik réduit ses heures d’ouverture de 9h à 17h. Par contre la clinique reste par contre ouverte 24h sur 24 et 7 jours sur 7 pour les urgences sur appel. Oui, il y a un impact sur les services, mais pas au point de ne pas en offrir du tout », assure M. Bégin.

Selon Jean-Étienne Bégin, travailler dans le Nord demeure une expérience unique et les conditions sont avantageuses.

Il croit aussi que la situation devrait revenir à la normale au cours des prochains mois.

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