La ministre québécoise de la Francophonie canadienne en tournée dans une ville nordique

La ministre québécoise responsable de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, s’est arrêtée vendredi au Centre de la francophonie de Whitehorse, dans le nord-ouest du Canada, dans le cadre de sa tournée nationale. (Claudiane Samson/Radio-Canada)
La ministre québécoise responsable de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, s’est arrêtée à Whitehorse vendredi dans le cadre de sa tournée canadienne pour l’élaboration de la prochaine politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

La ministre a tenu à souligner dès l’ouverture de la rencontre avec les organismes francophones et son homologue du Yukon qu’il ne s’agissait pas ici de discuter de relations gouvernementales sur les politiques en matière de francophonie, mais plutôt d’un échange sur le « rôle que peut jouer le Québec en matière de francophonie canadienne ».

La présidente de l’Association franco-yukonnaise, Jeanne Beaudoin (droite), a souligné d’entrée de jeu lors de la rencontre avec la ministre québécoise Sonia LeBel (gauche) les échanges qui existent entre la province et le territoire. (Claudiane Samson/Radio-Canada)
« C’est une amorce de conversation. L’objectif est de poser des questions plutôt que de donner des réponses et l’idée étant de culminer avec le sommet en juin au Québec. […] L’un des enjeux est la pénurie de main-d’oeuvre en matière francophone, les garderies comment trouver des éducatrices , en éducation également, la mobilité des étudiants. »

Sonia LeBel, ministre du Québec responsable de la Francophonie canadienne

Le ministre John Streicker se réjouit de la visite de la ministre alors que se prépare le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes en juin prochain à Québec.

Le ministre responsable de la Direction des Services en français, John Streicker, souhaite discuter du financement de projets liés à la francophonie du Yukon. (Claudiane Samson/Radio-Canada)

« Nous sommes ensemble comme communauté francophone au Canada alors c’est bien qu’elle est ici aujourd’hui »

Le ministre voulait par ailleurs discuter des modalités de l’accord de financement de façon à pouvoir en bonifier les montants.

Cet accord prévoit le financement par Québec de certains projets en francophonie issus des besoins de la communauté en fonction d’un apport équivalent du territoire.

La ministre a affirmé vouloir dans un premier temps regarder à « abolir certaines barrières administratives et faciliter les organismes qui ne sont pas toujours équipés en matière de personnel pour passer de longs moments à faire des demandes de programmes ou de subventions. »

La directrice générale de l’Association franco-yukonnaise, Isabelle Salesse, croit que d’autres partenariats pourraient être développés avec le Québec, par exemple, en éducation postsecondaire. (Claudiane Samson/Radio-Canada)

L’Association franco-yukonnaise de son côté a voulu élargir la discussion des partenariats entre la province et le territoire.

La directrice générale, Isabelle Salesse, avait entre autres en tête l’éducation postsecondaire.

« Nos enfants qui sont nés au Yukon ne sont pas nés au Québec paient plus cher que les Québécois, mais le Québec est une des places les plus importantes où il y a de l’enseignement postsecondaire en français et ça, c’est important qu’on passe ce message et qu’on le répète. Qui sait? Qu’on ait une entente avec le Québec pourquoi pas? La France a une entente avec le Québec. »

Isabelle Salesse, directrice générale, Association franco-yukonnaise

La ministre Sonia LeBel là-dessus a admis entendre parler de la problématique pour la première fois. « On va regarder ce qu’on peut faire dans la mesure du possible et je ne veux pas m’avancer de façon officielle, mais ça fait germer des réflexions et c’est le genre de réflexions qu’on veut avoir effectivement. »

Radio-Canada

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