L’écrasement d’avion en Iran bouleverse le Nord canadien
Une veillée à la bougie a été organisée samedi au Musée Nunatta Sunakkutaangit d’Iqaluit, dans le nord-est du Canada, à la mémoire des victimes de l’écrasement de l’avion d’Ukraine International Airlines en Iran.
Le drame survenu mercredi a fait 176 morts, dont 63 Canadiens.
« J’ai publié un mot sur notre page communautaire de Facebook, pour voir si des gens voulaient se rencontrer, explique Iqalummiuq Sima Sahar Zerehi, une Irano-Canadienne. J’ai été surpris que tant de gens aient envoyé des mots de soutien ».
Elle souligne que même si peu de gens d’origine iranienne habitent au Nunavut, il est « merveilleux » de constater que de nombreux Canadiens ont tout de même à cœur la tragédie.
À Yellowknife, aux Territoires du Nord-Ouest, comme à Iqaluit, la petite communauté d’origine iranienne a des connaissances proches des victimes. Roya Yazdanmehr, par exemple, a un lien avec Pedram Mousavi et Mojgan Daneshmand, un couple tué dans l’accident d’avion.
« Ce couple a joué un rôle important de mentor à des étudiants de l’Université de l’Alberta, dit Mme Yazdanmeh. Mon mari était un de ces étudiants […] et cette semaine m’a permis de constater à quel point nous sommes liés les uns aux autres ».
Pendant trois jours après l’écrasement du Boeing 737-800, le gouvernement iranien a nié toute responsabilité, laissant croire à un problème technique. Il a ensuitereconnu avoir abattu de manière « non intentionnelle » l’appareil d’Ukraine International Airlines.
Avec les informations de John Last