La glace de mer de cet hiver dans l’Arctique fait partie des plus faibles jamais enregistrée, selon la NASA
La glace de mer dans l’Arctique semble avoir atteint son étendue maximale annuelle après avoir augmenté pendant l’automne et l’hiver. Selon les scientifiques de la NASA, l’étendue hivernale de 2021 atteinte le 21 mars est, avec celle de 2007, la septième plus petite étendue de glace de mer hivernale enregistrée par satellite.
L’étendue maximale de cette année a culminé à 5,70 millions de miles carrés (14,77 millions de kilomètres carrés) et est inférieure de 340 000 miles carrés (880 000 kilomètres carrés) au maximum moyen de 1981 à 2010, ce qui équivaut à l’absence d’une zone de glace plus grande que les États du Texas et de la Floride réunis.
La glace mince, âgée d’une année et mesurant moins d’un mètre d’épaisseur, représente aujourd’hui une partie dominante de la banquise. Cette glace est d’ailleurs beaucoup plus susceptible de fondre que la glace pluriannuelle. Après avoir augmenté pendant l’automne et l’hiver, la glace de mer dans l’Arctique semble avoir atteint son étendue maximale annuelle. La visualisation des données fournies par la NASA montre l’étendue de la glace le 21 mars.
La fonte des glaces de l’Arctique aux causes multiples est un phénomène connu des scientifiques qui tirent chaque année la sonnette d’alarme. La région est identifiée par les ONG comme l’une des zones prioritaires à protéger en raison de son importance vitale pour le climat mondial.
Depuis 1979, la superficie des glaces de mer de l’Arctique en septembre a diminué de 12 % par décennie. En outre, les cinq reculs des glaces les plus importants notés par voie satellitaire ont eu lieu au cours des cinq dernières années. À ce titre, les experts ont récemment déclaré que l’Arctique est l’une des régions les plus durement touchées par le changement climatique.