Une spécialiste albertaine du climat arctique meurt au Nunavut

(Radio-Canada/Matisse Harvey)
Maya Bhatia, biogéochimiste et professeure agrégée à la Faculté des sciences de l’Université de l’Alberta, est décédée le 16 août pendant l’un de ses nombreux voyages de recherche dans la communauté inuit, au Nunavut
Arrivée à l’Université de l’Alberta en 2017, Maya Bhatia était une chercheuse spécialisée dans l’étude des questions climatiques en lien avec l’Arctique.
Elle avait notamment dirigé une équipe de chercheurs canadiens qui examinait la fonte des glaciers, des calottes et des nappes glaciaires afin d’en savoir plus sur l’impact du réchauffement climatique futur sur la productivité côtière de l’Arctique.
« Il s’agit d’une grosse perte pour la communauté de l’Université de l’Alberta », peut-on lire dans une déclaration de l’établissement.
L’université ajo«te que Mme Bhatia, à travers ses recherches, s’employait à « répondre à des questions qui préoccupent la communauté, notamment la qualité de l’eau et les changements climatiques ».
Pas de détails sur les circonstances
Aucune information n’a été donnée sur les circonstances de son décès, survenu dans le hameau de Grise Fiord, sur l’île d’Ellesmere, à environ 1500 kilomètres au sud du pôle Nord. C’est la communauté la plus septentrionale du Canada, avec une population d’environ 140 habitants.
La Gendarmerie royale du Canada du Nunavut indique que la chercheuse travaillait avec l’équipe de gestion des urgences du territoire dans le cadre de ses recherches.
Le coroner en chef du Nunavut, Khen Sagadraca, souligne pour sa part qu’il n’est pas en mesure d’enquêter sur le décès en l’absence d’un corps. « Par conséquent, la personne est considérée comme disparue », explique-t-il.
« L’université collabore actuellement avec les organismes compétents pour mener à bien l’enquête requise en matière de santé et de sécurité au travail concernant cet incident », écrit l’Université de l’Alberta dans un communiqué.
Elle ne divulguera pas d’autres détails afin de respecter le souhait de la famille de la défunte.
Avec les informations d’Emma Tranter
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