Bourse Savanna Pikuyak : un défi d’attirer plus d’étudiants en Santé au Nunavut

Moins d’une semaine après son arrivée à Ottawa, Savanna Pikuyak a été tuée par son colocataire. (Photo d’archives : Sheba Pikuyak)

Pour une deuxième année, le gouvernement du Nunavut offre la Bourse Savanna Pikuyak pour un étudiant ou une étudiante inuit du Nunavut inscrit au Programme préparatoire aux sciences de la santé du Collège de l’Arctique du Nunavut. 

La bourse de 5000 $ est remise depuis l’année dernière à une personne qui exprime de façon convaincante sa motivation à poursuivre une carrière en soins infirmiers. 

Les candidatures sont acceptées depuis le 2 novembre. Les étudiants qui souhaitent poser leur candidature ont jusqu’au 30 novembre pour soumettre une lettre de motivation de 500 mots pour expliquer pourquoi ils désirent poursuivre leurs études en santé au Collège de l’Arctique du Nunavut.

Jo-Anne Idlout, la directrice des Ressources humaines du ministère de la Santé du Nunavut, estime que cette bourse permettra d’aider un étudiant qui désire rester au Nunavut. «Ce que nous espérons avec cette bourse, c’est de soutenir le travail de ces étudiants. Il y avait des bourses pour les étudiants de la première à la quatrième année, mais pas pour le programme préparatoire», explique-t-elle. 

Les candidatures sont ouvertes depuis moins d’une semaine. Donc, pour le moment, Mme Idlout avoue que les étudiants se font prier. «Deux personnes ont manifesté un intérêt pour le moment, mais aucun formulaire n’a encore été soumis.»

Une bourse à la mémoire de Savanna Pikuyak

Savanna Pikuyak, une Inuit de 22 ans, avait été reçue dans le programme préparatoire aux sciences de la santé du Collège Algonquin d’Ottawa en 2022-2023. À peine quelques jours après son départ de Sanirajak, sa communauté au Nunavut, elle a été tuée par son colocataire, rencontré sur les réseaux sociaux. 

Savanna avait travaillé pendant trois étés comme stagiaire au centre de santé de Sanirajak avant d’aller à Ottawa afin de poursuivre ses études en soins infirmiers. «Nous voulions reconnaître tout le travail qu’elle avait mis dans ses études. Et offrir une bourse pour ceux qui en font autant nous a semblé une bonne manière d’honorer sa mémoire.»

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