Des élèves de Kuujjuaq ont pu parler avec un astronaute

Une casquette représentant le logo de la NASA.
Les jeunes étaient très attentifs aux réponses fournies par l’astronaute Nick Hague. (Photo : Radio-Canada/Félix Lebel)

Les élèves de l’École Jaanimmarik de Kuujjuaq, au Nunavik, ont eu le privilège de discuter avec l’astronaute américain Nick Hague, en direct de la Station spatiale internationale (SSI), le temps de lui poser quelques questions sur son métier.

Les dizaines d’élèves rassemblés vendredi dernier dans le gymnase de l’école de Kuujjuaq étaient fébriles à l’idée d’établir ce contact spatial.

Ils ont dû mettre de côté les moyens de communication plus modernes et se sont plutôt servis de la traditionnelle radio à haute fréquence pour cette discussion.

Ils devaient par ailleurs attendre que la SSI survole une antenne relais à 400 kilomètres au-dessus des Alpes italiennes pour pouvoir établir la communication.

Est-ce qu’il reste des traces de la première mission lunaire? Quel évènement vous a fait le plus peur? Est-ce que vous pouvez voir les trous noirs? Ce sont quelques exemples de questions posées par les élèves, curieux et attentifs, devant les réponses de l’astronaute Nick Hague.

Après une dizaine de minutes de discussion, la SSI s’est éloignée de la portée maximale de l’antenne radio italienne, et les derniers mots de l’astronaute n’ont pu être captés.

Le grésillement de la radio a pu rappeler aux auditeurs la complexité technique de cette discussion, mais surtout l’impressionnante vitesse à laquelle la SSI circule autour de la Terre, à environ 28 000 km/h.

Des élèves émerveillés

Ces dernières semaines, les enseignants ont demandé aux élèves de leur soumettre une question qui pourrait être posée à l’astronaute, sans savoir qu’ils allaient lui parler directement. Les enseignants ont par la suite sélectionné les questions les plus pertinentes.

Madisson York, une élève de cinquième secondaire, était l’une des personnes choisies pour poser une question aux astronautes.

Au début, j’avais pensé que les astronautes allaient nous répondre par écrit. J’étais vraiment nerveuse! […] J’aurais tellement de questions pour eux, j’aurais aimé leur parler toute une journée, explique-t-elle.

C’est inspirant de savoir que cette personne-là était juste comme moi à un moment donné, un élève de secondaire 5. Ça rappelle que tu peux devenir astronaute si tu veux, ça prend juste une bonne éducation, ajoute Madisson, qui compte poursuivre ses études en sciences infirmières l’année prochaine.

Même son de cloche du côté de Racim Ynineb, 12 ans, qui s’est dit honoré de pouvoir poser sa question aux astronautes.

Quand j’étais petit, je disais que je voulais être astronaute. En leur parlant, j’ai réalisé que j’aimerais le devenir encore quand je serai grand!, explique-t-il.

Ce genre de témoignage fait particulièrement plaisir à l’enseignante Katie Caissie, qui estime que les discussions de ce genre alimentent la curiosité et la motivation chez les jeunes.

C’est important pour les jeunes d’avoir un but futur, afin qu’ils demeurent motivés dans leurs études. En leur montrant les possibilités d’une carrière scientifique et de parler avec des personnes issues de milieux différents, ça rend la chose plus accessible pour les jeunes, explique l’enseignante d’anglais en première secondaire.

À lire aussi :

Félix Lebel, Radio-Canada

Journaliste à Sept-Îles

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *