Le Grand Nord a connu une année 2024 riche en culture

(Radio-Canada / Kim Kaschor / Félix lebel / Sarah Xenos / Julie Plourde / Matisse Harvey)
Les événements culturels et artistiques façonnent l’image et l’identité des communautés du Grand Nord, permettant de faire partager au grand public la perspective locale sur la vie au nord du 60e parallèle.
L’année 2024 n’a pas été une exception.
Que ce soit fait par un recueil de poésie en français lancé en novembre, des oeuvres d’art inuit sur les murs d’un hôpital régional du Nunavik, ou même un timbre-poste à l’effigie de l’icône musicale Elisapie Isaac, ces oeuvres sont autant de rappels d’un territoire qui en a fait rêver plus d’un.
Musique
La musique reste certainement l’expression artistique qui traverse le plus facilement les frontières pour rejoindre un plus large public.
En 2024, des artistes musicaux ont pu montrer à plus d’une reprise leurs créations à de nouveaux publics, comme cela a été le cas durant l’« Eurovision du Nord » à Nuuk, au Groenland, en octobre dernier.
Parfois, c’est l’occasion de revitaliser, par la scène, un art ancestral comme celui du chant de gorge inuit.
Festivals
Les territoires accueillent également chaque année de nombreux festivals de musique et d’art sous toutes les formes, et l’année 2024 n’a pas dérogé à la règle.
Du festival Folk on the Rocks à Yellowknife au traditionnel Festival des arts Alianait à Iqaluit, qui célébrait, de surcroît, son 20e anniversaire cette année, en passant par le Festival Aqpik Jam de Kuujjuaq, un incontournable pour les Kuujjuamiut, il y avait du choix.
Au Yukon, c’est le violon traditionnel qui a rassemblé des dizaines de jeunes musiciens lors du Championnat canadien des grands maîtres du violon et le premier Sommet panterritorial des jeunes joueurs de violon traditionnel.
Septième art
Cette année, Whitehorse célébrait les 70 ans de la salle de cinéma Yukon Theatre, un endroit mythique pour les résidents qui a vu, depuis 1954, des générations de jeunes et de moins jeunes franchir le seuil pour s’asseoir dans l’une des deux salles de projection, un maïs soufflé à la main et les yeux rivés sur l’écran.
Deux téléséries ont notamment retenu l’attention cette année, soit la série North of North, présentée en grande première à Iqaluit en décembre, une coproduction de Netflix, CBC et APTN entièrement tournée dans la capitale nunavummiuq et coréalisée par Stacey Aglok MacDonald et Alethea Arnaquq-Baril.
La deuxième série est américaine, soit True Detective: Night Country, qui a également mis en vedette plusieurs Nunavummiut sur le petit écran aux côtés de l’actrice de renom Jodie Foster.
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