Le camp en nature près de Yellowknife ferme ses portes

Le camp en nature près de Yellowknife, construit par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest de façon temporaire comme solution au manque d’espace dans les refuges pour les personnes itinérantes, ferme ses portes.
Les résidents du camp ont été transportés vers la ville mardi en raison de la fin du bail vendredi, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest dit qu’il mettra maintenant son énergie à développer des solutions de logement durables.
Le camp, qui était situé à environ 45 minutes de Yellowknife et qui a coûté 642 000 $, est resté en activité pendant environ deux mois. C’est l’organisme NWT Integration and Community Services qui avait obtenu le contrat de gestion du camp.
Des participants au camp rencontrés par Radio-Canada avaient mentionné l’importance d’avoir accès à un endroit où la consommation de substances était interdite.

Des intervenants du milieu des refuges pour personnes itinérantes à Yellowknife avaient toutefois mentionné que ce camp ne répondait pas nécessairement aux besoins d’un grand nombre de personnes sans-abri.
Le gouvernement a indiqué que le problème de manque d’espace dans les refuges de la ville s’est stabilisé au cours des dernières semaines et que le programme a rempli sa mission.
Le GTNO surveille de près les données relatives aux refuges depuis la création du camp. Les données des cinq dernières semaines indiquent que pendant cette période, il y a toujours eu suffisamment de places pour accueillir toutes les personnes qui recherchent actuellement des services d’hébergement, indique le gouvernement territorial.
Le premier ministre R.J. Simpson, qui est également le ministre de l’Exécutif et des Affaires autochtones, souligne dans ce communiqué que ce camp était une étape essentielle dans les efforts du gouvernement pour lutter contre l’itinérance.
Cette intervention a réaffirmé la nécessité d’une approche plus globale et plus durable qui garantit à tous les résidents l’accès au logement et au soutien dont ils ont besoin pour s’épanouir, mentionne-t-il.
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