Des centaines de personnes licenciées à la mine de diamants Ekati, aux T.N.-O.

Burgundy Diamond Mines annonce avoir licencié plusieurs centaines d’employés et de sous-traitants. Elle affirme aussi avoir temporairement suspendu l’exploitation minière à ciel ouvert de Point Lake, l’un de ses deux sites en activité à la mine de diamants Ekati.
Dans une déclaration envoyée par courriel à CBC News mercredi, la responsable des communications de la compagnie, Ariella Calin, a déclaré que l’exploitation des cheminées kimberlitiques de Point Lake était devenue non exploitables économiquement en raison d’une chute record du prix des diamants.
Ariella Calin a ajouté que la compagnie continuera d’entretenir la fosse afin que les opérations puissent reprendre rapidement si la situation économique s’améliorait.
Elle a également indiqué que l’exploitation à la mine souterraine Misery, qui se situe à environ deux kilomètres de Point Lake, se poursuivra.
Les taux de production se sont considérablement améliorés ces derniers moisgrâce à de nouvelles techniques et à de nouveaux équipements miniers, a-t-elle ajouté.
La mine Ekati est l’une des trois mines de diamants des Territoires du Nord-Ouest qui sont sur le point de fermer. La situation soulève des inquiétudes pour l’avenir du territoire, entre autres au sujet de la façon dont son économie s’ajustera à la fermeture des mines.
Les trois mines ont déclaré des pertes de plusieurs millions de dollars en 2024, Ekati enregistrant une perte de 94,7 millions de dollars.
Par ailleurs, la situation inquiète les gouvernements autochtones, car ces mines apportent des revenus et des emplois à de nombreuses communautés.
La nouvelle de mercredi arrive plusieurs mois après que le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a annoncé un allègement fiscal, mais aussi du nouveau financement pour les mines de diamants, l’objectif étant de les aider à surmonter leurs difficultés économiques.
En septembre dernier, Burgundy Diamond Mines avait suspendu son projet d’expansion d’Ekati et avait écrit à R. J. Simpson, le premier ministre des T.N.-O., pour réclamer un changement dans les réglementations.
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