Mine Ekati : il faut l’accord du gouvernement tlicho, dit le régulateur
Pour que l’entreprise propriétaire de la mine de diamant Ekati, dans les Territoires du Nord-Ouest, puisse aller de l’avant avec son projet d’extraction souterraine, il lui faut l’accord du gouvernement tlicho, a décidé le régulateur.
Située à 300 km au nord-est de Yellowknife, la mine compte déjà un site d’extraction à ciel ouvert de kimberlite, une roche diamantifère. Une exploitation souterraine viserait à en extraire davantage.
Le 24 avril, le Wek’èezhìı Land and Water Board a estimé que l’entreprise devait être soumise aux exigences de l’entente Tlicho puisqu’il s’agit d’un «grand projet minier» de plus de 50 millions de dollars.
L’organisme indique également que d’ici au 29 mai, Burgundy Diamond Mines, qui possède Ekati, et le gouvernement tlicho doivent soit négocier un accord, soit décider ensemble qu’un accord n’est pas nécessaire.
Comme deux de ses trois autres mines de kimberlite cesseront d’être exploitées au cours des deux prochaines années, «la viabilité financière et la durabilité de l’entreprise risquent d’être compromises sans le projet souterrain», a écrit Burgundy le 16 avril.
Cette dernière avait demandé deux nouveaux permis d’utilisation des terres et la modification de son permis d’utilisation de l’eau pour le projet. Elle espère amorcer les travaux prochainement afin de commencer l’extraction souterraine de la kimberlite en 2026.
L’organisme a également ordonné la tenue d’une audience publique sur les permis d’utilisation des sols.
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