Sur sa luge d’eau, un nageur parcourt 1400 km à travers les T.N.-O.

Un homme debout sur la rive devant une forêt et des montagnes.
Cet été, Denis Morin a entrepris un périple de près de 3000 kilomètres comprenant la remontée du fleuve Mackenzie jusqu’à Tsiigehtchic, aux Territoires du Nord-Ouest. Photo : Fournie par Denis Morin

Alors qu’il voguait sur les eaux du fleuve Mackenzie, Jim Tobac a remarqué une forme étrange, quelque part entre Norman Wells et Fort Good Hope, aux Territoires du Nord-Ouest.

Ce qu’il croyait d’abord être un bateau chaviré s’est avéré être un nageur de longue distance.

Par pur plaisir, il était en train de remonter le plus long fleuve du Canada sur sa petite luge d’eau.

On s’est tous regardés en pensant que ce type était fou, raconte M. Tobac.

Le québécois Denis Morin s’est donné pour objectif de parcourir à la nage les quelques 1400 km qui séparent les communautés de Fort Providence et de Tsiigehtchic.

Bravant les rapides, le vent et les eaux froides du Mackenzie, il prévoyait vendredi d’atteindre sa destination d’un jour à l’autre.

Équipé de palmes et de sa luge d’eau, une sorte de courte planche de flottaison, l’aventurier dit parcourir de 50 à 75 km par jour, selon les conditions.

Le périple a commencé le 22 mai au lac Williston, dans le nord de la Colombie-Britannique, en direction de la rivière de la Paix. Le nageur a ensuite traversé le long cours d’eau jusqu’à la rivière des Esclaves, puis a nagé jusqu’à Fort Smith.

Un homme avec des vêtements chauds nage, installé sur une courte planche de flottaison.
Un homme avec des vêtements chauds nage, installé sur une courte planche de flottaison. Ouvrir en mode plein écran
Denis Morin se déplace à la nage sur une luge d’eau. Photo : Fournie par Denis Morin

Après une pause, le nageur s’est rendu à Fort Providence pour entreprendre la traversée du fleuve Mackenzie.

Cela représente environ 3000 km au total.

J’y vais une journée à la fois, dit-il.

Denis Morin a l’habitude des eaux du Nord, ayant traversé la Nahanni en 2014, et le fleuve Yukon, en 2016.

Il explique que c’est la beauté des paysages, l’amour de la nage et les personne qu’il rencontre en cours de route qui le poussent vers ces aventures.

Les rivières sont les veines de la terre, et c’est une belle façon de découvrir une région, ajoute le nageur.

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