La confiance dans les garanties de sécurité de l’OTAN plonge en Finlande

La Finlande, qui partage une frontière de 1340 kilomètres avec la Russie, s’est jointe à l’alliance dirigée par les États-Unis en avril 2023. (Roni Rekomaa/Lehtikuva/AFP via Getty Images)

La confiance des Finlandais dans les garanties de sécurité de l’OTAN s’est considérablement affaiblie depuis le retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, selon un sondage dévoilé mardi.

La Finlande, qui partage une frontière de 1340 kilomètres avec la Russie, s’est jointe à l’alliance dirigée par les États-Unis en avril 2023, mettant fin à des décennies de non-alignement militaire.

Seulement 32 % des personnes interrogées estiment que les garanties de sécurité de l’OTAN constituent une force de dissuasion telle que personne n’oserait défier un État membre, selon l’enquête du Forum finlandais des affaires et de la politique (EVA).

Cela représente une baisse de 21 points de pourcentage par rapport à l’automne 2023, lorsque la même question avait été posée dans une enquête EVA.

« La confiance dans les garanties de sécurité de l’OTAN n’est plus aussi évidente qu’auparavant. Derrière ce changement se cache l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis », écrit EVA.

Les déclarations de Donald Trump selon lesquelles les pays de l’OTAN qui ne dépensent pas assez pour la défense ne seraient pas nécessairement défendus « ne sont pas passées inaperçues pour les Finlandais », relève Sami Metelinen, directeur éditorial de ce groupe de réflexion, cité dans le communiqué de presse.

Deux tiers des Finlandais considèrent toujours l’adhésion de leur pays comme positive, mais le soutien a chuté de cinq points de pourcentage par rapport à l’enquête précédente publiée en novembre, tombant au niveau le plus bas depuis mai 2022, lorsque le pays nordique a demandé l’adhésion à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

L’enquête a également montré que 53 % des personnes interrogées ne pensaient pas que l’adhésion garantissait que d’autres pays « aideraient la Finlande en cas de crise réelle ». Le sondage a été réalisé en mars auprès de 2070 personnes âgées de 18 à 79 ans.

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