Une audience pour renouveler le permis d’utilisation des eaux de la mine Diavik

Le renouvellement du permis d’utilisation des eaux de la mine Diavik est discuté depuis mardi, dans des audiences publiques de trois jours, au centre culturel de Behchokǫ̀, aux Territoires du Nord-Ouest.
La mine doit arrêter la production de diamants l’année prochaine, mais son permis d’utilisation des eaux, qui encadre également le rejet des déchets, expire en décembre 2025.
Le nouveau permis serait valable 10 ans. Il doit permettre à l’entreprise de terminer son activité, d’entamer sa fermeture et d’achever la phase initiale de surveillance post-fermeture de Diavik
.
La compagnie déclare avoir mené à bien des projets de remises en état depuis 2017, ce qui justifie la demande de renouvellement sans condition supplémentaire.
Plusieurs groupes seront présents pendant les audiences et poseront des questions, notamment le gouvernement Tłı̨chǫ et les Premières Nations Yellowknives Dene, Łutsel K’e Dene et Deninu Kųę́.
Diavik, les ministères de l’Environnement territorial et fédéral, ainsi que l’Environmental Monitoring Advisory Board, y participent également.
L’intégration d’un plus grand nombre de connaissances traditionnelles dans le plan de fermeture de Diavik et l’ajout de critères pour les utilisations culturelles de la terre et de l’eau font partie des préoccupations soumises à l’avance au Wek’èezhìi Land and Water Board.
Le gouvernement Tłı̨chǫ a également déclaré que son principal objectif sera de protéger le lac de Gras.
Diavik dit être l’une des premières mines des T.N.-O. à disposer d’un programme de surveillance des connaissances traditionnelles qu’elle développe avec des partenaires autochtones.
Diavik souligne le chevauchement entre le renouvellement du permis d’utilisation des eaux et son plan final de fermeture et de remise en état.
Diavik affirme que plusieurs questions évoquées par les présentateurs seraient mieux traitées d’une autre manière, par exemple par le plan de fermeture, plutôt que par le renouvellement du permis d’utilisation des eaux.
Avec les informations de Liny Lamberink
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