Le ministre ontarien des Finances estime qu’une taxe foncière pour les acheteurs étrangers constitue une des options envisageables afin de freiner la flambée des prix du marché immobilier.
La province la plus populeuse du Canada jongle donc avec l’idée d’imiter la province la plus à l’ouest du pays, la Colombie-Britannique, en décrétant une taxe spéciale afin de ralentir la bulle spéculative dans le secteur immobilier qui diminue la capacité des citoyens de Toronto particulièrement d’acheter une maison ou un logement en copropriété à un prix abordable.
Au mois de juillet dernier, les députés provinciaux de la Colombie-Britannique ont voté en bloc pour l’imposition d’une taxe foncière de 15 % aux entreprises et ressortissants étrangers qui font des achats immobiliers dans la région métropolitaine de Vancouver.
« Être propriétaire d’une maison devrait être accessible à la classe moyenne de la Colombie-Britannique, et ceux qui doivent louer devraient pouvoir vivre dans un appartement décent », avait dit la Christy Clark, première ministre Christy Clark.
La crise du logement abordable à Toronto
Le prix moyen des propriétés vendues dans le Grand Toronto le mois dernier a bondi de 27,7 % par rapport à la même période l’année précédente. Et le prix moyen d’une maison unifamiliale à Toronto dépasse aujourd’hui 1,5 million.
Le ministre des Finances Charles Sousa avait affirmé l’an dernier que l’Ontario ne comptait pas imiter la Colombie-Britannique.
Il se dit maintenant préoccupé de la capacité de la population à accéder à la propriété et ajoute qu’il envisage une série d’options, précisant que la taxe foncière n’est qu’une possibilité.
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