Depuis le samedi 20 et jusqu’au 27 janvier, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard dirige une mission économique formée d’entrepreneurs, de chefs d’entreprises et d’organismes québécois intéressés par la Chine.
La délégation québécoise se rendra dans les villes de Pékin, de Hangzhou et de Shanghai.
Outre un programme général qui inclura des activités de groupe pour les participants déjà actifs sur ces territoires, la mission comprend des volets portant sur les biens de consommation, le marché des sports d’hiver, les produits bioalimentaires, la construction, les technologies vertes liées aux bâtiments, le divertissement, le multimédia, les arts de la scène et la culture en général.

Philippe Couillard (Économie, Science et Innovation Québec)
Pourquoi une telle mission
Les grands thèmes des missions économiques se retrouvent évidemment au cœur de celle-ci soit de nouer des partenariats d’affaires ou de vendre produits ou services; d’établir des collaborations en recherche et innovation ou de participer à des activités de réseautage avec des décideurs locaux, etc.
Le marché chinois tel que vu du Québec
Pour le Québec, la Chine est le premier marché d’exportation en Asie et le deuxième au monde, derrière les États-Unis. Avec une classe moyenne qui progresse de manière substantielle chaque année, le marché chinois est en pleine transformation et devient de plus en plus un marché de consommation.
De plus, la Chine dépense plus de 200 milliards de dollars par an en recherche et développement, une somme qui a quadruplé en une décennie et qui représente maintenant 2 % du PIB chinois, une proportion légèrement plus élevée que celle de l’Union européenne.
Des occasions d’affaires à foison
Cette nouvelle réalité amène donc un flot important d’occasions d’affaires pour les entreprises dans plusieurs secteurs clés en pleine croissance, notamment :
- la construction, qui bénéficie du plus gros marché du monde;
- le divertissement, qui représente 5 % du PIB chinois (un marché de 560 milliards de dollars américains);
- le bioalimentaire, qui était le deuxième marché du Québec en importance en 2016.
Qui sont les Québécois de cette mission?
Premier constat, ils sont jeunes. Ils ont de 18 à 35 ans, ils sont propriétaires, fondateurs ou cofondateurs ou actionnaires de l’entreprise qu’ils représentent.
Soutien aux jeunes entrepreneurs
Un soutien aux jeunes entrepreneurs (35 ans et moins) est offert par les Offices internationaux jeunesse du Québec (LOJIQ) pour y participer, grâce notamment à des rencontres et visites d’affaires de groupe à Pékin, à Hangzhou et à Shanghai, à des fiches promotionnelles traduites en trois langues, à un service partagé d’interprétation et à du soutien logistique.

Winston Chan (à droite) en compagnie de jeunes entrepreneurs participant à la mission québécoise en Chine
Winston Chan est chiropraticien et entrepreneur. Ce « fils de la Loi 101 » comme il se décrit lui-même fait partie de la délégation québécoise en Chine.
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