L’administratrice en chef de la santé publique au Canada, Theresa Tam, se fait à l’idée que le port de masques faits à la maison et qui ne sont ni de type chirurgical ou N95 offrent plus d’avantages que de risques dans la protection contre la COVID-19.
Elle était initialement d’avis que le port de tels masques pouvait entraîner des risques de contamination par les doigts au moment de les mettre et de les retirer ou causer un faux sentiment de sécurité pouvant réduire la propension à se laver les mains.
« Cela peut parfois être pire, si la personne met son doigt dans l’œil ou touche son visage sous son masque », avait déclaré la Dre Tam en janvier lors d’un point de presse.
Elle soutenait en outre que les masques chirurgicaux ou de type N95 devaient être réservés aux malades ainsi qu’aux médecins et aux infirmières afin de préserver les stocks décroissants dans les hôpitaux.
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Un masque de 3M dont les travailleurs de la santé ont grand besoin au Canada. LA PRESSE CANADIENNE/Nathan Denette
Volte-face sur fond de remise en question mondiale
Pas plus tard que la semaine dernière, le 28 mars, Theresa Tam avait réitéré son objection:. »La plupart des gens n’ont pas appris à utiliser des masques, et il n’y a pas besoin d’utiliser un masque pour les gens bien portants », avait-elle dit.
Maintenant, elle estime que ces masques non médicaux peuvent aider à stopper la propagation de la COVID-19. Elle a déclaré, lundi, que les Canadiens peuvent utiliser des masques non médicaux en tandem avec des mesures de distanciation sociale pour limiter la transmission du virus mortel lorsqu’ils font leurs courses ou se rendent à la pharmacie.
« Le port d’un masque non médical est une mesure supplémentaire que vous pouvez prendre pour protéger les personnes qui vous entourent », a-t-elle mentionné.
« Un masque non médical peut réduire le risque que vos gouttelettes respiratoires entrent en contact avec d’autres personnes ou atterrissent sur des surfaces, a ajouté Mme Tam. La science n’est pas certaine, mais nous devons faire tout ce que nous pouvons et cela semble être une chose raisonnable à faire. »
Elle déclare que ce changement de politique est une réponse aux « informations émergentes » de la communauté scientifique et médicale dans le monde.
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(Evan Mitsui/CBC)
RCI avec les informations de CBC News et la contribution de Radio-Canada
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