Un sondage SOM-Cogeco dévoilé cette semaine révèle que 89 % des Québécois seraient d’accord si leur gouvernement rendait obligatoire lorsqu’ils se déplacent dans les transports en commun.
En ce qui a trait à l’obligation de porter le masque dans les écoles et les établissements commerciaux, le sondage expose une grande différence d’opinions à Montréal, très éprouvée par la pandémie, et les régions plus rurales.
Dans la région de Montréal, 80 % des répondants sont en faveur du port du masque obligatoire dans les commerces. Ce taux chute à 67 % dans la région de Québec et à 65 % ailleurs dans la province.
Mardi, le premier ministre du Québec, François Legault, a refusé de décréter l’obligation de porter le masque, arguant entre autres qu’ils étaient en nombre insuffisant sur le marché.
Le sondage a été mené en ligne les 11 et 12 mai auprès de 1100 adultes québécois francophones et comporte un échantillon probabiliste. La marge d’erreur maximale calculée pour l’ensemble des répondants est de 3,8 %, 19 fois sur 20.
Un couple canadien arrive à une épicerie à Surrey, en Colombie-Britannique, en portant des gants et des masques de protection le jeudi 19 mars 2020. (Maggie MacPherson/CBC)
Les Ontariens plus susceptibles de porter un masque que les Québécois?
Un autre coup de sonde réalisé le mois dernier avait révélé la plus grande aversion des Québécois au port du masque pendant la pandémie de COVID-19.
L’enquête menée par la firme Léger auprès de 2015 Canadiens comportait une marge d’erreur de 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
On y découvrait que les Québécois sont les résidents les moins susceptibles de porter un masque de protection dans les provinces canadiennes, même s’ils représentent plus de la moitié des cas de COVID-19 au Canada et 56 % de tous les décès.
Ainsi, 40 % des Ontariens interrogés ont déclaré porter un masque dans les lieux publics, suivis par 31 % des Britanno-Colombiens, 30 % des Manitobains et des Saskatchewanais, 28 % en Albertains et 27 % dans les provinces de l’Atlantique, tandis que seulement 21 % des Québécois ont déclaré la même chose.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient porté un masque au cours de la semaine précédente, seulement 18 % des francophones ont répondu par l’affirmative, contre 32 % des anglophones et 53 % des allophones, ceux dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais.
Le port du masque semble avoir augmenté beaucoup depuis cette enquête à Montréal alors que la crise de santé publique dans cette deuxième ville en importance du pays se précise.
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Les recherches sur la propagation du virus suggèrent que les masques pourraient aider
Le coronavirus, connu sous le nom de SRAS-CoV-2, pourrait être transmis entre les personnes simplement en parlant normalement.
De nouvelles recherches ont permis de mieux comprendre comment le virus se propage d’une personne à l’autre. On suggère qu’il ne se transmet pas seulement par la toux, mais aussi par le simple fait de parler.
Une étude des National Institutes of Health américains, publiée vers la fin avril sous forme de lettre de recherche dans le New England Journal of Medicine, a fourni la preuve visuelle que les gouttelettes générées par la parole peuvent être suspendues dans l’air et inhalées par d’autres personnes, les exposant à des virus comme celui responsable de la COVID-19.
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RCI avec La Presse canadienne et CBC News
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