Après neuf ans de travaux, le nettoyage de l’île de Baffin est « enfin » complété

Cape Dyer, Terre de Baffin, Nunavut ( David Eagles )
Cape Dyer, Terre de Baffin, Nunavut ( David Eagles )
C’est un endroit que bien peu de gens ou vu, c’est une terre qui a été foulée par bien peu de personnes.

Il n’en reste pas moins que, pour plusieurs travailleurs, le nettoyage complet du site de Cape Dyer de l’ancienne ligne DEW de radars avancée de l’OTAN en Amérique du Nord est matière à fierté.

Au Nunavut hier des membres de la Défense nationale du Canada et une équipe de nettoyage se sont rencontrés à l’ancien site de la station radar en fonction lors de la Guerre Froide sur l’île de Baffin.

Le radar a été en fonction de 1958 à 1992. Il faisait alors partie du système de défense du Canada appelé Line DEW pour Distant Early Warning (Trad. Système de surveillance et d’alarme avancé) Depuis la fin des opérations de surveillance, les contribuables canadiens ont payé les frais d’enlèvement5 des sols contaminés, des vieux barils vides et rouillés et d’autres détritus laissé dans le haut Arctique canadien.

Cette réalisation s’inscrit dans un programme pancanadien de nettoyage de plus de 40 sites du genre. Selon le ministère de la Défense du Canada, les coûts afférents seraient de l’ordre de 575 millions de dollars. Il aura fallu neuf ans pour arriver à compléter ces travaux à Cape Dyer.

La semaine prochaine, un navire cargo est attendu sur place pour faire la collecte de tous ces déchets et des sacs plein de sols contaminés.

Harry Flaherty de la compagnie inuite Qikiqtaaluk Logistics, responsable des travaux affirme que « de voir la différence entre ce qu’il y avait ici avant et ce que c’est devenu, en fait ce que c’.est redevenu, c’est un sentiment de joie intense pour nous. »

Des déchets ramassés au site de Cape Dyer, Nunavut (Paul Tukker / CBC)
Des déchets ramassés au site de Cape Dyer, Nunavut (Paul Tukker / CBC)

Les contrôle environnementaux à Cape Dyer ne sont pas terminés pour autant et nécessiteront d’autres dépenses qui comprendront notamment de s’assurer que les contaminants enfouis dans le pergélisol (permafrost) resteront enfouis et inoffensifs et ce, même en cas de dégel du pergélisol.

Malgré tout, le ministère de la Défense du Canada affirme avoir complété l’essentiel de ses tâches de décontamination le long de la ligne DEW dans l’Arctique canadien.

Un autre ministère, Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, est aussi impliqué dans le nettoyage et la décontamination de dix autres sites nordiques.

Raymond Desmarteau, Radio Canada International

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