Ours polaires du détroit de M’Clintock – assez nombreux pour que les quotas de chasse augmentent?

(iStock)
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Le premier volet d’un décompte des ours polaires du détroit de M’Clintock, dans la région de Kitikmeot, au Nunavut, vient de se s’achever.

Mais il sera impossible d’estimer adéquatement la taille de la population tant que le marquage des animaux ne sera pas terminé, à la fin de l’été 2016.

Les derniers chiffres remontent à 2001.  Environnement Canada estimait alors  à 284 le nombre d’ours polaires dans cette zone qui se situe entre l’île du Prince de Galles, au sud-est de l’Alaska, et l’île Victoria, en fonction du relevé effectué entre 1998 et 2000.

Un moratoire sur la chasse avait alors été imposé, pour ensuite être levé en 2003.

Données essentielles

Deux ans plus tard, le gouvernement et les diverses organisations locales de chasse s’entendaient pour maintenir un quota qui permettrait d’atteindre une population cible de 750 individus.

Malgré l’absence de données récentes, le Conseil régional des ressources fauniques de Kitikmeot réclamait l’an dernier que le quota de chasse par saison passe de trois à 18 ours polaires.

Des consultations publiques ont eu lieu en juin à ce sujet.

Environnement Canada a recommandé que le quota de chasse ne dépasse par 13 ours polaires, expliquant qu’une plus forte augmentation «contribuerait presque certainement» à un déclin de la population.

Le Conseil de gestion des ressources fauniques du Nunavut doit se prononcer sur la demande le 16 septembre.

 

 

Caroline Arbour

Caroline got her start in journalism at RCI, filing items in French and English from its Montreal, Ottawa, Toronto and Vancouver bureaus. Bitten by the radio bug, she also nevertheless subsequently tried her hand at reporting for television, print and the Web, freelancing for Radio-Canada, CBC, Voice of America, L’actualité magazine and The Atlantic’s business site Quartz. Her favourite stories to cover are ones that show resilience in its many forms and also ones that highlight no issue is ever black and white. In Caroline’s wildest and weirdest dreams, she imagines spending her days roaming the Andalusian countryside on a vintage motorcycle, photographing its diverse and stunning beauty.

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