Arrêter le cercle vicieux de la victimisation selon le Dr Stanley Vollant
![IMG_1803](https://www.rcinet.ca/regard-sur-arctique/wp-content/uploads/sites/31/2016/04/img_1803-e1460994440468.jpg)
Le Dr Stanley Vollant ne l’a pas eu facile. Abandonné par son père disparu et sa mère alcoolique, ses grands-parents le prennent en charge alors qu’il avait été mis en adoption à Québec.
C’est à Pessamit, à l’embouchure d’une rivière dans le nord de la province de Québec, qu’il sera d’abord élevé dormant dans une tente et s’adonnant à la pêche avec son grand-père.
Un concours de circonstances le mène vers la médecine. En fait, il a été le premier autochtone québécois à finir ses études en chirurgie en 1994.
Malgré tout en 2007, il passe très proche de mettre fin à sa vie et au dernier moment il se raccroche. C’est lors d’un pèlerinage du chemin de Compostelle en France, qu’il fait un rêve où il traverse à pied les territoires de ses ancêtres autochtones.
En 2010, il met en branle la marche Innu Meshkenu, une épreuve de 6,000 kilomètres, qui relie des nations autochtones dans le nord-est du Canada. Une marche que Stanley Vollant souhaite compléter en 2017.
![Marche Innu Meshkenu dans un sentier en 2015. © Courtoisie Innu Meshkenu](https://www.rcinet.ca/regard-sur-arctique/wp-content/uploads/sites/31/2016/04/img_3257.jpg)
« Aujourd’hui on a la responsabilité d’arrêter le cercle vicieux de la victimisation, » le Dr Stanley Vollant.
Une marche qui vise à donne espoir aux jeunes qui vivent dans des réserves où le taux de suicide a atteint un niveau très élevé comme nous le rappellent les événements d’Attawapiskat plus tôt cette semaine.
![Les enfants d’une école visitée par le Dr Stanley Vollant durant une des étapes de la marche Innu Meshkenu © Courtoisie Innu Meshkenu](https://www.rcinet.ca/regard-sur-arctique/wp-content/uploads/sites/31/2016/04/img_2679-768x1024.jpg)
Étape 14 de la marche Innu Meshkenu qui débute le 18 avril 2016