Arrêter le cercle vicieux de la victimisation selon le Dr Stanley Vollant
Le Dr Stanley Vollant ne l’a pas eu facile. Abandonné par son père disparu et sa mère alcoolique, ses grands-parents le prennent en charge alors qu’il avait été mis en adoption à Québec.
C’est à Pessamit, à l’embouchure d’une rivière dans le nord de la province de Québec, qu’il sera d’abord élevé dormant dans une tente et s’adonnant à la pêche avec son grand-père.
Un concours de circonstances le mène vers la médecine. En fait, il a été le premier autochtone québécois à finir ses études en chirurgie en 1994.
Malgré tout en 2007, il passe très proche de mettre fin à sa vie et au dernier moment il se raccroche. C’est lors d’un pèlerinage du chemin de Compostelle en France, qu’il fait un rêve où il traverse à pied les territoires de ses ancêtres autochtones.
En 2010, il met en branle la marche Innu Meshkenu, une épreuve de 6,000 kilomètres, qui relie des nations autochtones dans le nord-est du Canada. Une marche que Stanley Vollant souhaite compléter en 2017.
« Aujourd’hui on a la responsabilité d’arrêter le cercle vicieux de la victimisation, » le Dr Stanley Vollant.
Une marche qui vise à donne espoir aux jeunes qui vivent dans des réserves où le taux de suicide a atteint un niveau très élevé comme nous le rappellent les événements d’Attawapiskat plus tôt cette semaine.
Étape 14 de la marche Innu Meshkenu qui débute le 18 avril 2016