FirstVoices : Pour texter en 100 langues autochtones

La nouvelle application FirstVoices Crédit photo : First Peoples’ Cultural Council
La nouvelle application FirstVoices
Crédit photo : First Peoples’ Cultural Council
Au Canada, les communautés autochtones font face à de nombreux défis pour promouvoir et restaurer leurs langues traditionnelles.

En Colombie-Britannique, sur 31 communautés autochtones et 61 dialectes, seulement 4 % des locuteurs parlent couramment leur langue maternelle. La majorité d’entre eux ont plus de 65 ans.

Et cette réalité s’applique aux autres provinces canadiennes.

À l’ère des appareils mobiles

Pour inciter les autochtones à communiquer dans leur langue traditionnelle, une nouvelle application a vu le jour.

FirstVoices leur donne accès à plus de 100 dialectes autochtones canadiens, américains et néo-zélandais.

L’application permet aux utilisateurs de passer vers une langue autochtone sur leur clavier d’appareil mobile et entrer des symboles ou des mots qu’il n’était pas possible d’écrire auparavant.

« Ce dont nous avons besoin est que ces langues deviennent partie intégrante de la vie de tous les jours. »Trish Rosborough, professeure en éducation autochtone à l’Université de Victoria.

Mme Rosborough se réjouit de l’apparition d’une application comme FirstVoices, mais soutient que la façon la plus efficace de revitaliser une langue est de permettre une immersion complète.

Une école de Brentwood en Colombie-Britannique utilise déjà l’application en classe. Les élèves communiquent par textos ou par courriel avec leur enseignant dans le cadre de leur programme d’apprentissage.

FirstVoices peut être téléchargée gratuitement pour les appareils Apple et Android.

RCI d’après les informations de Cameron Perrier, CBC et de Radio-Canada

Anne-Marie Yvon

Née en France, j'arrive au Canada à 12 ans avec mes parents et mes six frères et sœurs … sur une ferme. Ferme d’où je garde la ferme conviction de vouloir voir le monde, ce que j'ai fait. À Radio-Canada depuis 31 ans, je touche à tout : télévision, radio et Web. En 1999, alors à RCI, j'ai reçu un prix international, décerné par l’URTI, l’Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale pour un documentaire radio sur les métiers en voie d’extinction. Passionnée de l’autre, j'adore qu’on me raconte des histoires de vies. C’est pourquoi je m’intéresse tellement à la vôtre.

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