Les Étoiles s’éteignent à l’aube
« À l’horizon, la lumière était un vaste embrasement rose et magenta sous les superpositions de nuages et le soleil déclinant projetait vers l’espace des esquilles de lumière si bien que le ciel semblait recouvert d’un voile. » Extrait p. 283
Cet extrait, choisi par Christine Raguet, la traductrice du roman Les Étoiles s’éteignent à l’aube, résume bien la qualité d’écriture de Richard Wagamese l’auteur de cet ouvrage publié en 2015 sous le titre original Medicine Walk.
Richard Wagamese est Canadien. Né dans la collectivité de la Première Nation de Wabaseemoong, dans le nord-ouest de la province de l’Ontario, il appartient à la nation ojibwée.
Son 13e ouvrage, Les Étoiles s’éteignent à l’aube, a déjà été traduit en allemand et en hollandais.
Par contre, il s’agit d’une première traduction en français de l’un de ses romans.
« Il entendait les symphonies du vent sur les crêtes, et les cris stridents des faucons et des aigles étaient pour lui des arias; le grognement des grizzlys et le hurlement perçant d’un loup contrastaient avec l’œil impassible de la lune. Il était indien. » Extrait p. 11
La quête d’une identité réconciliée
C’est ainsi que Christine Raguet résume l’ouvrage que lui a demandé de traduire la maison d’édition suisse Zoe.
Les Étoiles s’éteignent à l’aube racontent le funeste périple d’un père et de son garçon de 16 ans qui doit le conduire à son dernier repos.
Ce voyage leur permet de remonter le cours de leur histoire familiale et celle du peuple ojibwé.
De Paris où elle réside, Christine Raguet nous raconte sa rencontre littéraire avec Richard Wagamese :