Table ronde sur les changements climatiques : souris, écosystèmes et pergélisol

La baie de Baffin, au-dessus du cercle Arctique. (Jonathan Hayward/La Presse Canadienne
Les années lumière a consacré une partie importante de son émission du 17 décembre à l’influence des changements climatiques sur les écosystèmes. On découvre deux espèces de souris du mont Saint-Hilaire dont les crânes doivent s’adapter rapidement aux changements climatiques; Louis Fortier nous parle des bouleversements en Arctique; et nous recevons deux jeunes chercheurs québécois qui ont répondu à l’appel du président français, qui souhaite « redonner à la planète Terre sa grandeur ».
Les années lumières
Arctic Change 2017

Plus de 15 000 délégués en provenance de 23 pays se sont réunis à Québec pour un sommet international sur la recherche arctique, du 11 au 15 décembre derniers.

Tous les secteurs qui s’intéressent à la région nordique y étaient représentés, que ce soit celui des sciences naturelles – aussi bien les écosystèmes marins que terrestres –, des sciences sociales ou économiques, ou encore des sciences de la santé.

« C’est l’occasion de se mettre à jour sur les dernières découvertes, mais également de développer une nouvelle collaboration, de discuter, de planifier, de voir comment consolider le secteur », souligne Louis Fortier, directeur scientifique d’ArcticNet

« Make Our Planet Great Again »

En juin dernier, quelques heures après le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, le président français, Emmanuel Macron, invite les scientifiques du monde entier à réaliser leurs recherches en France. Il lance ensuite le programme Make Our Planet Great Again – un clin d’œil au fameux slogan du président américain actuel, Donald Trump.

Ce programme compte financer une première cohorte de 18 chercheurs étrangers qui travaillent sur les changements climatiques. Sophie-Andrée Blondin a interviewé Frédérick Bouchard et Laurie Hamelin, deux Canadiens qui font partie de la sélection finale.

Des souris jouent à Pinocchio pour lutter contre le réchauffement de la planète

Des chercheurs de l’Université McGill ont comparé des souris qui vivent dans la Réserve naturelle Gault, près du mont Saint-Hilaire, avec des spécimens des années 50 et 60 trouvés sur le même site.

Premier constat : la souris sylvestre, qui aime traditionnellement les climats nordiques, y était majoritaire il y a 50 ans. Maintenant, c’est une espèce qui préfère les climats plus cléments, la souris à pattes blanches, qui domine.

Mais une autre observation frappe l’imaginaire : les chercheurs ont démontré que les museaux des deux espèces ont allongé. Leur mâchoire a aussi changé.

Il est impossible de déterminer s’il s’agit d’une réelle évolution de génération en génération ou si l’adaptation est plastique. N’empêche, la cause serait liée aux changements climatiques. Virginie Millien, directrice de la Réserve naturelle Gault, détaille certaines hypothèses qui pourraient expliquer de tels changements dans la morphologie du crâne de ces souris.

 

Radio-Canada

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