Des attentes pour la nouvelle direction de l’Institut national des mines du Québec

La minière Tata Steel exploite des gisements de fer près de Schefferville, dans le nord-est de la province du Québec. (Marc-Antoine Mageau/Radio-Canada)
L’arrivée d’une nouvelle direction à l’Institut national des mines (INM) du Québec crée des attentes dans le milieu des mines et de l’éducation. Le nouveau président-directeur général de l’INM, Jean-François Pressé, est officiellement entré en poste le 27 décembre et il détient un bagage professionnel fort différent de son prédécesseur.

Jean-François Pressé succède à Robert Marquis, qui était à la tête de l’organisation depuis cinq ans.

Alors que le président sortant était géologue de formation, Jean-François Pressé détient plutôt un bagage universitaire et professionnel du milieu de l’éducation. Il a entre autres été directeur du Centre de formation professionnelle Val-d’Or.

Le directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et membre du conseil d’administration de l’Institut, Sylvain Blais, espère que la proximité qu’a acquise l’INM au cours des dernières années avec l’industrie minière soit maintenue avec la nouvelle direction.

« C’est clair que cette proximité-là qui a été créée, il va falloir la maintenir, il va falloir l’entretenir, considère-t-il. On revient à un mode “éducation” et je pense que l’Institut a fait une grande progression en interpellant les gens de l’industrie et il va falloir rester dans ce mode-là et non pas se renfermer sur le réseau de l’éducation. On est dû pour se faire brasser nos façons de faire et c’est en écoutant nos partenaires qu’on est en mesure de réaliser ça. »

Le directeur senior responsabilités sociales chez Eldorado Gold Lamaque, Joël Gauthier, souhaite aussi de la continuité. Il constate que les études de l’INM demandent de l’implication de la part des minières, mais il croit que l’organisation conseille adéquatement l’industrie minière. « Oui, ça demande un peu d’énergie, mais c’est pour nous et ça nous est utile et pour nos travailleurs [aussi], commente-t-il. Souvent, même si on parle de concepts théoriques, ils sont très applicables sur le terrain. »

Le Centre de formation professionnelle (CFP) de Val-d’Or voit positivement l’arrivée de son ancien directeur, Jean-François Pressé, à la tête de l’INM. « Il connaît bien le milieu de l’éducation et le secteur minier », souligne le directeur actuel, Jason Yergeau.

Virage numérique

Le CFP compte aussi sur les recommandations de l’INM pour entreprendre son virage numérique.

« On est en démarche d’acquisition de simulateur, présentement. Donc, nous, quand on fait nos demandes à différents partenaires, au ministère de l’Éducation, on peut aller s’inspirer des travaux de l’INMQ, notamment », rajoute Jason Yergeau.

L’Institut national des mines a pour mission de conseiller le gouvernement en matière d’éducation dans le secteur minier.

Lors de l’annonce de son entrée en poste, Jean-François Pressé a dit vouloir assurer la continuité du travail entrepris par Robert Marquis.

Émélie Rivard-Boudreau, Radio-Canada

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