Des réservistes canadiens et américains s’entraînent au Nunavut

Chaque soir, les militaires devaient monter un camp pour pouvoir dormir et se réchauffer. (Simon-Pierre Gagnon/Le Régiment du Saguenay)
Au début du mois de mars, neuf soldats du Régiment du Saguenay, au Québec, se sont retrouvés quelque part au Nunavut pour un entraînement bien spécial. Les réservistes de la région faisaient équipe avec neuf régiments, dont deux sections américaines.

En plein cœur d’un désert de glace, les soldats devaient retrouver des pièces de satellites et les ramener à bon port. Une mission d’une semaine visant à les préparer pour la guerre hivernale.

Simon-Pierre Gagnon et un collègue lors de l’expédition des réservistes au Nunavut.(Simon-Pierre Gagnon/Le Régiment du Saguenay)

« C’était assez demandant quand même, juste le fait de gérer sa propre chaleur. On n’est pas habitués d’être dehors pendant 11 heures de temps au froid. Là, nos cache-cou deviennent congelés, nos mains deviennent froides, nos pieds deviennent congelés. C’est de tout le temps trouver des petits moyens pour se réchauffer », raconte le soldat d’infanterie Simon-Pierre Gagnon.

Comme les autres militaires de la région, Simon-Pierre avait participé à la traversée hivernale du lac Saint-Jean, un entraînement qui s’est avéré être bien efficace pour préparer pour les participants.

Le défi du grand froid
Les militaires pouvaient admirer ce genre de paysage tous les jours lors de leur mission au Nunavut. (Simon-Pierre Gagnon/Le Régiment du Saguenay)

Même s’ils étaient bien entraînés, il demeure qu’affronter le froid n’a pas été de tout repos pour le groupe de réservistes.

« Quand tu restes cinq minutes dehors, le vent, c’est lui le plus gros défi. C’est ça qui vient te frapper au visage. »

Juliepier Laprise, soldat d'infanterie

« Maintenant il n’y a plus aucune température hivernale qui va pouvoir m’arrêter ou me faire peur. Si on a un exercice qui fait -50 degrés, je me dis que c’est pas grave, je vais avoir été dans pire que ça », poursuit son frère d’armes.

D’ailleurs même si le Nunavut a été tout une épreuve, ce défi représente maintenant une raison de plus pour Simon-Pierre de vouloir intégrer les forces régulières.

Les réservistes devaient tous s’entraider afin d’arriver à accomplir leur mission. (Simon-Pierre Gagnon/Le Régiment du Saguenay)

« J’attends un transfert depuis deux ans environ. J’attends qu’il y a ait une place pour moi qui se libère dans les forces régulières », affirme le soldat de 21 ans.

Par ailleurs, le Régiment du Saguenay cherche à combler de nombreux postes en ce moment. La réserve située au Saguenay a, à l’instar de bien des entreprises, un grand besoin de main-d’œuvre.

Mélissa Savoie-Soulières, Radio-Canada

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