Une Inuite de 32 ans portée disparue depuis décembre à Montréal

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) cherche Donna Paré, portée disparue. (Courtoisie SPVM)
Une itinérante inuite de 32 ans, Donna Paré, est portée disparue depuis décembre dernier. La police de Montréal ainsi qu’un organisme communautaire sollicitent l’aide du public pour la retrouver.

Originaire d’Iqaluit, dans l’est de l’Arctique canadien, la jeune femme qui a grandi dans la région de Montréal pourrait fréquenter des endroits comme les métros Berri-UQAM et Place-des-Arts, des McDonald’s de la rue Sainte-Catherine Est ou encore le parc Berri.

Dans un communiqué envoyé la semaine dernière, les enquêteurs du Service de police de la Ville de Montréal affirment craindre pour sa santé et sa sécurité. « Elle pourrait avoir de mauvaises fréquentations », indique le corps policier, ajoutant qu’elle ne possède pas de carte bancaire ni de cellulaire.

Donna Paré a les cheveux noirs et les yeux bruns. Elle mesure 1 m 55 (5’1”) et pèse 47 kilos.

La police invite les personnes qui pourraient avoir des informations concernant cette disparition à communiquer avec Info-Crime Montréal au 514-393-1133.

Une ligne anonyme

Jessica Quijano, coordinatrice du projet Iskweu, une initiative du Foyer pour femmes autochtones de Montréal, invite quant à elle le public qui pourrait avoir des informations à contacter de manière anonyme le 438-868-2448. Elle a d’ailleurs distribué dans la ville des affiches avec ces coordonnées.

« On est très inquiets, car ça fait longtemps que personne ne l’a vue », affirme Jessica Quijano, ajoutant que « toute information » pourrait aider.

Le projet Iskweu, qui vise à aider les familles de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées, se veut une alternative aux signalements à Info-Crime. Les itinérants comme Donna Paré – dont certains croulent sous les contraventions – se méfient souvent des autorités. « Les gens qui veulent aider ne veulent pas aller à la police. Les gens n’ont pas le réflexe d’aller à Info-Crime », souligne Mme Quijano.

C’est d’ailleurs Iskweu qui a rempli le rapport de police de la disparition de Mme Paré il y a plus d’une semaine, après avoir reçu des informations anonymes.

Laurence Niosi, Radio-Canada

Pour d’autres nouvelles sur les Autochtones au Canada, visitez le site d’Espaces autochtones.

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