Des Autochtones de l’Arctique canadien déçus de la conférence des Nations unies sur le climat
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Le chef adjoint du Conseil tribal des Gwich’in, dans l’Arctique canadien, dit ressentir de la tristesse et de la frustration après sa participation à la conférence des Nations unies sur le climat (COP25) qui s’est terminée dimanche.
Jordan Peterson d’Inuvik, aux Territoires du Nord-Ouest, souhaitait convaincre les participants du besoin de protéger la harde de caribous de la Porcupine et de voir des décisions concrètes de la part des gouvernements.
Il a cependant remarqué des difficultés dans les négociations. Il soulève en exemple une table ronde pour des jeunes qui devait durer quatre heures. Or, personne n’arrivait à se mettre d’accord sur des points importants : « On a perdu une heure et demie sur le nom à donner à la table ronde, alors qu’il faut négocier l’avenir de l’humanité ».
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Organisée à Madrid, la conférence devait entre autres définir des tâches pour réaliser l’Accord de Paris qui vise à limiter la hausse du réchauffement de la planète sous la barre des 2 °C.
Néanmoins, M. Peterson s’est rendu compte qu’il restait de l’espoir au sein de la conférence, notamment auprès des jeunes du monde entier : « Ils ont pu se rencontrer pour soulever leurs voix et se faire entendre à propos de la protection de leur futur. »
La conférence de Madrid lui a aussi fait comprendre que les changements climatiques touchent non seulement le nord du Canada, mais également des Autochtones partout dans le monde.
Avec les informations de Loren McGinnis