Grève à la mine Raglan, dans le Nord québécois : une nouvelle offre est déposée

La mine Raglan, au Nunavik (Mineraglan.ca)
Après plus de six semaines de grève à la mine Raglan, l’employeur vient de déposer une nouvelle offre, qu’il espère suffisante pour mettre fin au débrayage. Le syndicat l’étudie avant de décider de la suite des choses.

Les 630 travailleurs, membres du Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, ont déclenché une grève générale illimitée, le 27 mai dernier, dans cette mine du Nunavik.

L’employeur affirme avoir bonifié, au cours des derniers jours, son offre qui avait été rejetée par les travailleurs le 5 mai. Il soutient que les conditions de travail proposées sont « parmi les meilleures de l’industrie minière », ce que conteste le syndicat.

Le vice-président de la mine, Pierre Barrette, espère « que cette offre puisse mettre fin au conflit de travail le plus rapidement possible lorsqu’elle sera présentée aux travailleurs ».

Le Syndicat des Métallos a confirmé lundi la réception d’une nouvelle offre, mais ne pouvait dire si elle représentait véritablement une amélioration par rapport à l’offre qui avait été rejetée à 97,5 % par les travailleurs en mai.

« Je ne peux vous le dire. On est en train de l’étudier. On regarde ça avec le comité », a indiqué Harold Arseneault, représentant des Métallos pour la région Nord/Nord-Ouest.

Il rapporte que l’employeur a donné au syndicat jusqu’au 20 juillet pour faire connaître sa réponse.

Plusieurs points sont en litige : les salaires, les vacances, le recours à la sous-traitance, les pauses et les heures de repas.

M. Arseneault rapporte que les syndiqués « sont déterminés, très mobilisés » malgré les six semaines de grève.

L’employeur affirme que la grève « entraîne des conséquences économiques importantes pour les communautés du Nunavik et de l’Abitibi-Témiscamingue », puisque les activités « génèrent des retombées économiques de 627 millions de dollars dans ces deux régions en moyenne chaque année ».

La mine Raglan, une compagnie de Glencore, est le plus grand employeur du Nunavik.

Les travailleurs y extraient du minerai de nickel, ainsi que du cuivre et du cobalt.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *