La mine Minto pourrait ne plus être à vendre
Près d’un an après la fermeture soudaine de la mine Minto au Yukon, et sept mois après sa mise en vente, le liquidateur chargé de l’affaire demande à la cour la permission de vendre les immobilisations de la mine abandonnée.
PricewaterhouseCoopers (PwC) espérait avoir trouvé un acheteur et que les avantages de l’offre d’achat puissent faire contrepoids aux risques encourus, indique un rapport présenté à la cour le 28 mars.
Toujours selon ce rapport, toutefois, les 30 rencontres subséquentes auprès du gouvernement du Yukon et de la Première Nation Selkirk ont mené PwC à conclure qu’une entente sur la vente ne serait pas possible.
Ainsi, le séquestre propose de liquider tous les actifs de la mine d’ici la fin du mois de mai, une proposition qui requiert l’approbation de la cour. PwC affirme avoir dû emprunter 1 000 000 $ pour couvrir les frais de séquestre judiciaire qui s’élèvent jusqu’à présent à 950 000 $.
Le gouvernement du Yukon demeure entre-temps responsable de la réhabilitation de la mine, un projet de trois ans évalué à 95 millions de dollars, soit 20 millions de plus que le bon de cautionnement payé par la minière Minto Metals.
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