Présence de plomb dans l’eau : les résultats d’un projet de science de 8e année à Faro

Lilou Lefebvre et Olive Passmore se sont qualifiées pour l’expo-sciences pancanadienne qui aura lieu à Ottawa au mois de mai. (CBC/Elyn Jones)

Deux élèves de huitième année de l’école de Faro, au Yukon, ont découvert, dans le cadre de leur projet de science, la présence de plomb dans l’eau de leur école, ce qui a incité la direction et le gouvernement à passer à l’action.

Lilou Lefebvre et Olive Passmore vivent près de l’ancienne mine de plomb et de zinc, abandonnée depuis 1998. Pour leur projet de science, les deux élèves de l’École Del-Van-Gorder ont d’abord voulu savoir si ces minéraux se retrouvaient dans la terre à proximité de la mine, puis dans l’eau qu’elles boivent.

«L’eau qu’on boit dans les maisons à Faro est propre, sauf l’eau qui est dans l’école [dans laquelle] on a trouvé un peu de plomb», explique Lilou Lefebvre. «Les tuyaux de l’école sont en plomb, et l’eau, elle reste dans les tuyaux quand on ne l’utilise pas pendant un moment.»

La découverte des deux élèves a rapidement été prise au sérieux par la direction de l’école, qui a contacté le gouvernement territorial. Depuis, les fontaines d’eau ont été condamnées le temps de procéder à des tests plus en profondeur, comme l’explique Madelon Wilson, du ministère de la Voirie et des Travaux publics.

«Du plomb peut être présent dans l’eau, mais c’est le niveau de plomb que nous devons confirmer afin qu’il n’y en ait pas une quantité excessive», souligne-t-elle.

En attendant les résultats, qui seront envoyés à Whitehorse pour analyse, le ministère de l’Éducation a envoyé des caisses de bouteilles d’eau afin d’assurer une accessibilité à l’eau potable aux écoliers.

«Comme solution, nous avons proposé l’idée d’acheter de nouvelles fontaines d’eau avec un système de filtration qui retirerait le plomb», indique de son côté Olive Passmore.

Grâce à leur projet, les deux élèves se sont qualifiées pour l’expo-sciences pancanadienne, qui aura lieu à Ottawa au mois de mai. Pour la mère de Lilou Lefebvre, Delphine, ce projet est une grande source de fierté.

«On est tous très fiers d’eux et je trouve que c’est important les résultats qu’ils ont trouvés parce que, finalement, ils ont découvert qu’il y a du plomb dans l’eau de l’école», dit-elle au téléphone.

«J’ai toujours aimé la science d’une certaine façon, mais j’étais excitée de pouvoir commencer quelque chose qui était plus sérieux et qui avait un impact assez sérieux», conclut de son côté sa fille.

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