Sommet sur le pergélisol au Yukon : préparer le Nord aux changements climatiques
Whitehorse, au Yukon, est l’hôte du 12e sommet international sur le pergélisol, qui a lieu jusqu’au 20 juin. Pascale Roy-Léveillée, professeure agrégée au département de géographie de l’Université Laval, à Québec, rappelle que cette rencontre est très importante pour la communauté qui s’intéresse au sujet.
« C’est notre conférence internationale qui réunit les gens, pas juste du Canada, mais des États-Unis, et aussi de la Mongolie, de la Chine, d’un peu partout à travers le monde […] pour partager l’état de nos connaissances, nos progrès récents dans nos efforts d’aider le Nord à se préparer. »
Il y a beaucoup d’avancées dans plusieurs directions, avec les résultats, les impacts un peu dramatiques du dégel du pergélisol sur certains environnements », raconte Pascale Roy-Léveillée, professeure agrégée au département de géographie de l’Université Laval. « Ça a aussi eu le triste avantage d’attirer beaucoup de gens à la discipline.
La spécialiste du pergélisol explique qu’aujourd’hui, beaucoup plus de travail de recherche est mené en interdisciplinarité. « Les géomorphologues et les écologistes vont travailler ensemble dans des équipes avec des ingénieurs, aussi, ce qui nous amène à regarder ces environnements-là de façon un peu plus holistique. »
Pascale Roy-Léveillée ajoute que de plus en plus de collaborations ont lieu avec des chercheurs en sciences humaines, ce qui permet d’intégrer de nouvelles perspectives, ainsi que des connaissances traditionnelles reliées aux territoires, dans la démarche de connaissance.
À lire aussi :