Chasse à la baleine : Paul Watson n’a « aucun regret » après son arrestation, selon Sea Shepherd France

Le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, donne une conférence de presse au Bourget, le 10 décembre 2015. (Miguel Medina/AFP via Getty Images)

Le militant anti-chasse à la baleine Paul Watson, arrêté au Groenland le 21 juillet, n’a « aucun regret », même s’il risque d’être extradé vers le Japon, a déclaré mardi la présidente de la branche française de l’ONG Sea Shepherd.

« Paul va bien, il garde le moral. Il ne regrette rien », a dit Lamya Essemlali après avoir rendu visite à M. Watson en détention à Nuuk, la capitale du Groenland, lundi.

Le militant américano-canadien de 73 ans, fondateur de l’association Sea Shepherd, a été arrêté dans le territoire danois autonome en vertu d’un mandat d’arrêt international délivré par le Japon.

M. Watson a été appréhendé sur son navire qui venait d’accoster à Nuuk pour se ravitailler en carburant en vue d’« intercepter » le nouveau navire-usine baleinier du Japon dans le Pacifique Nord, a indiqué la Fondation du capitaine Paul Watson (CPWF) dans un communiqué.

Le Japon est, avec la Norvège et l’Islande, l’un des trois derniers pays qui pratiquent encore la chasse commerciale à la baleine.

Les autorités danoises ont arrêté M. Watson sur la base d’une notice rouge d’Interpol publiée en 2012, lorsque le Japon l’a accusé d’être responsable de dommages et de blessures à bord d’un navire baleinier nippon deux ans plus tôt, dans l’océan Antarctique.

Il doit rester en détention au Groenland jusqu’au 15 août, le temps que le ministère danois de la Justice décide s’il doit être extradé.

Le bureau du président français Emmanuel Macron a demandé aux autorités danoises de ne pas extrader M. Watson, qui vit en France depuis un an.

Une pétition en ligne française exhortant M. Macron à exiger la libération de Paul Watson a recueilli près de 670 000 signatures en huit jours.

Sea Shepherd France a annoncé mardi avoir lancé une pétition en ligne distincte adressée à la première ministre danoise, Mette Frederiksen, l’enjoignant à ne pas extrader le militant écologiste.

Cette pétition comptait près de 13 000 signatures mardi soir.

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