Pas de vols directs entre Nuuk et Iqaluit pour encore deux semaines

Image d'un bâtiment l'hiver
L’aéroport de Nuuk, en mars 2022. D’ici la fin de 2024, la capitale groenlandaise disposera d’un nouvel aéroport, qui comprendra une piste d’atterrissage de 2,2 km de long pouvant accueillir de plus grands appareils. (Photo : Radio-Canada/Matisse Harvey)

Les vols directs entre Nuuk et Iqaluit resteront cloués au sol encore deux semaines après la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de la capitale du Groenland.

La semaine dernière, l’aéroport de Nuuk a dû suspendre tous ses vols internationaux après une inspection de l’autorité des transports du Danemark. Cet arrêt touche le vol hebdomadaire de Nuuk vers Iqaluit ainsi que le vol vers Keflavik, en Islande.

Les vols à destination de la capitale groenlandaise ainsi que les vols intérieurs ne sont pas perturbés.

Dans une déclaration, le porte-parole des aéroports du Groenland, Mikkel Bjarnø Lund, indique que la révocation est due à des problèmes de sécurité, comme des portes déverrouillées qui permettraient à des personnes non autorisées de circuler dans l’aéroport.

Un avion sur un tarmac
Du 26 juin au 23 octobre, la compagnie aérienne Air Greenland offre habituellement un vol direct entre Nuuk, au Groenland, et Iqaluit, au Nunavut. Il s’agit du premier vol régulier entre les deux capitales depuis 2014. (Photo : Radio-Canada/Matisse Harvey)

Laakkuluk Williamson Bathory devait reprendre l’avion avec sa plus jeune fille pour rentrer à Iqaluit la semaine dernière, le jour où la suspension des vols internationaux a été annoncée.

Afin d’éviter le détour de quatre jours en passant par cinq aéroports danois et canadiens pour retourner au Nunavut, elle a préféré rester une semaine de plus à Nuuk pour passer du temps avec sa famille.

On ne nous a rien expliqué. C’est quelque chose qui aurait dû être réglé avant de mettre en place ce beau grand plan de réunir deux nations inuit, souligne-t-elle, ajoutant qu’elle trouve amusant d’entendre que les retards sont dus à une question de sécurité.

Le détour original de quatre jours qui était proposé aux voyageurs la semaine dernière a changé depuis, pour une solution temporaire mise en place afin que les vols puissent quitter Nuuk pour se rendre à Kangerlussuaq ou Kulusuk, au Groenland, et, de là, rejoindre le Nunavut ou l’Islande.

Cette solution engendre des coûts supplémentaires, puisque les vols sont plus longs, ce qui représente du carburant de plus et de plus longues heures de travail pour le personnel, dit le premier dirigeant de la compagnie aérienne Air Greenland, Jacob Nitter Sørensen.

Cet itinéraire ajoute également une heure de plus au trajet, alors les vols partiront un peu plus tôt que ce qui est normalement prévu pour les vols de Nuuk vers Iqaluit. Les coûts supplémentaires seront répartis entre la compagnie aérienne et Greenland Airports.

D’après les informations de Samuel Wat

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