L’éducation francophone a le vent dans les voiles au Yukon en cette rentrée scolaire

Les vacances sont terminées pour plus de 400 élèves francophones de Dawson et de Whitehorse qui reprennent le chemin des classes, à la grande fierté de la Commission scolaire francophone du Yukon.
On est vraiment fiers de tout le travail qu’on a accompli et fiers de voir l’expansion de l’offre de service et l’augmentation du nombre de familles qui peuvent profiter d’une éducation en français, affirme le directeur général de la commission scolaire, Marc Champagne.

À Dawson, le nombre de personnes inscrites au programme d’éducation en français doublera cette année, et un nouveau poste d’enseignant a été ouvert. Une quinzaine d’élèves de la maternelle 4 ans à la cinquième année se partageront les locaux situés au rez-de-chaussée de l’Église catholique St. Mary’s.
L’équipe s’agrandit, le programme commence à prendre forme. C’est vraiment encourageant de voir tout le progrès qui a été fait pour cette deuxième rentrée, souligne Marc Champagne, en ajoutant que le nom du programme et son logo devraient être dévoilés sous peu.
Le CSSC Mercier au maximum de sa capacité
La croissance ne se fait pas sentir qu’à Dawson, puisque dans la capitale yukonnaise, l’école secondaire francophone, ouverte depuis un peu moins de quatre ans, est déjà au maximum de sa capacité.

C’est excitant pour nous de voir la croissance au secondaire. On avait ce rêve-là quand on parlait du projet d’une école secondaire à part et l’on voit que le rêve se concrétise, dit le directeur général de la CSFY.
Cette année marquera également la graduation de la plus grande cohorte de finissants, avec 24 élèves inscrits actuellement en 12e année.
Marc Champagne attribue le succès de l’éducation en français au Yukon au travail des équipes, commissaires et enseignants, et au fait que la CSFY n’a pas un roulement de personnel important, ce qui permet d’assurer la continuité.
C’est beaucoup plus facile de bâtir quelque chose quand on a de la continuité dans l’équipe.
Le personnel du CSSC Mercier continue d’ailleurs à implanter le programme d’éducation intermédiaire (PEI) pour une deuxième année et travaille à développer un programme de théâtre, d’art et de musique avec l’espoir qu’il soit prêt pour l’année 2025-2026.
Les élèves de l’École Émilie-Tremblay ne seront pas en reste, puisqu’ils pourront bientôt profiter d’une nouvelle classe extérieure, en construction en ce moment, ce qui contribuera au développement du programme d’école de la forêt.
Nos élèves vont beaucoup à l’extérieur pour faire des apprentissages dans la nature, alors ça va aider, précise Marc Champagne.
Avec les informations de Julie Plourde
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