Les algues bleu-vert observées à Yellowknife sont non toxiques
Une prolifération d’algues observée dans le Grand lac des Esclaves, à Yellowknife, s’est avérée non toxique.
La présence de cyanobactéries ou algues bleu-vert a été signalée le 18 août le long de la promenade Rotary, dans la ville.
Le ministère de l’Environnement et du Changement climatique des Territoires du Nord-Ouest et la Garde côtière canadienne ont analysé des échantillons prélevés à divers endroits dans la région.
Les résultats n’ont révélé aucune présence de toxines.
« Nous avons constaté qu’il n’y avait pas de niveaux détectables de microcystis, qui sont l’une des principales formes présentes lors d’une prolifération de cyanobactéries qui les produisent », explique Jeffrey Cederwall, scientifique spécialiste de la qualité de l’eau.
Les microcystines sont des toxines hépatiques qui peuvent avoir un effet sur les personnes et les animaux dans l’eau. C’est donc une très bonne nouvelle que nous ne les ayons pas trouvées dans ces algues, affirme Jeffrey Cederwall.
Selon M. Cederwall, la qualité de l’eau est également conforme aux lignes directrices de Santé Canada en matière de consommation et de loisirs, mais il est préférable de faire preuve de prudence dans les endroits où ces fleurs d’eau sont visibles.
Des proliférations de cyanobactéries continuent d’être signalées dans la baie de Yellowknife et le bras nord, note l’expert.
Il ajoute qu’avec les pluies que la ville a reçues dernièrement, il y a un risque de prolifération de cyanobactéries plus importante dans la région de la baie de Yellowknife.
Selon lui, les eaux de ruissellement peuvent transporter des nutriments tels que le phosphore, utilisé pour favoriser la croissance des plantes dans les jardins. Si ces nutriments atteignent des plans d’eau, ils favorisent généralement la croissance des plantes aquatiques.
Lorsque nous avons des phénomènes de ruissellement, comme cela a été le cas avec nos pluies, les eaux de ruissellement de nos réseaux municipaux peuvent se déverser dans la baie. Ainsi, ce qui se trouve dans nos rues et dans notre quartier se retrouve dans la baie. Et cela peut contribuer à alimenter la prolifération, dit M. Cederwall.
Avec les informations de Nadeer Hashmi
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