Célébrer la richesse des cultures africaines au Yukon

Des personnes avec des micros et des tambours, le 11 février 2025.
Le 11 février, une soirée était organisée dans la salle communautaire de l’AFY pour lancer les festivités entourant le Mois de l’histoire des Noirs. (Photo : Radio-Canada/Sarah Xenos)

À Whitehorse, le Mois de l’histoire des Noirs est l’occasion pour la communauté afro-descendante de se rassembler durant le Festival de musique africaine et de partager ces cultures avec les Yukonnais.

Je pense que c’est très important, pas seulement pour se rassembler, mais ça permet aussi à la communauté de s’exprimer, ce qui est très bien, affirme Mikhael Missikabo, professeur en économie sociale, arrivé au Yukon il y a deux ans.

Pour le fondateur du Festival de musique africaine et des Conférences sur la diversité et l’inclusion, Leonard Boniface, il est crucial que le Mois de l’histoire des Noirs ne parle pas uniquement du passé de la communauté et de ces réalisations dans l’histoire canadienne, mais également de sa vitalité actuelle et de ce qu’elle a à offrir.

Portrait de Leonard Boniface.

Nous intéressons les gens d’une manière différente, d’une manière unique qui est importante pour que les gens puissent goûter à nos cultures, explique-t-il. Je suis très heureux de partager les cultures et les traditions africaines.

C’est pourquoi, tout au long du mois, le fondateur s’est entouré d’artistes de partout dans le monde pour notamment aller rencontrer les jeunes dans les écoles et leur faire découvrir les cultures africaines.

C’est d’ailleurs les yeux écarquillés et avec une énergie débordante que les élèves de l’école élémentaire Selkirk ont accueilli la troupe pendant une après-midi. Les murs du gymnase ont résonné de leurs cris enthousiastes au son des djembés.

Lorsque je chante pour les jeunes, pour la prochaine génération, c’est là où se trouve mon cœur. Lorsque je suis capable de partager le cadeau qu’est le hip-hop avec la prochaine génération, j’ai l’impression que c’est ma destinée dans la vie, dit l’artiste britanno-colombienne Ndidi Cascade.

Des mains sur un djembé.

Le défi d’être doublement minoritaire

Dans la salle communautaire de l’Association franco-yukonnaise (AFY), des tables ont été dressées. Sur l’une d’entre elles, on a posé plusieurs mets traditionnels. Sur l’autre s’étendent plusieurs wax, ces tissus colorés emblématiques de l’Afrique.

Pour Mikhael Missikabo, des événements comme le 5 à 7 organisés à l’AFY pour lancer les festivités entourant le Mois de l’histoire des Noirs sont essentiels pour permettre à la communauté francophone de se rencontrer et de se connaître.

Deux personnes mangent.

S’il est heureux des activités proposées ce mois-ci, il souhaiterait qu’il y ait d’autres initiatives et rassemblements semblables qui ne se dérouleraient pas au mois de février uniquement.

Il faut en faire un peu plus. On ne vit pas qu’au mois de février! Donc, qu’est-ce qu’on peut faire pour essayer d’avoir des activités et de pouvoir se voir et se rencontrer pendant le reste de l’année, demande Mikhael Missikabo.

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