Les séquelles de la mine Giant seront évaluées par Murray Rankin

Murray Rankin a été nommé représentant spécial chargé d’évaluer les incidences auprès des communautés autochtones de la mine Giant près de Yellowknife.
L’ancien ministre des Relations autochtones en Colombie-Britannique devra, entre autres, évaluer l’impact de l’héritage de la mine Giant sur les droits historiques issus des traités et explorer les voies possibles de résolution
.
Son rapport est attendu à la fin de 2026 et devrait fournir des recommandations de résolution et des solutions pour les préjudices causés aux communautés.
J’ai hâte de m’engager avec mes partenaires pour mieux comprendre l’impact de la mine sur les droits des traités et pour travailler ensemble à l’identification d’une voie juste et équitable pour l’avenir, dit Murray Rankin.
Le ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, Gary Anandasangaree, a annoncé cette assignation jeudi par communiqué.
Me Murray Ranklin est un ancien député fédéral et provincial de la Colombie-Britannique expérimenté dans les affaires environnementales. Il a également été ministre des Relations et de la Réconciliation avec les Autochtones de 2020 à 2024.
La mine Giant a opéré de 1948 à 2004, produisant environ 198 tonnes d’or et plus de 237 000 tonnes de poussière de trioxyde de diarsenic hautement toxique, qui est toujours contenue dans des chambres souterraines.
L’assainissement du site, l’un des plus contaminés du Canada, a commencé en 2021.
En 2022, le coût de la dépollution a été estimé à 4,38 milliards de dollars, contre 1 milliard auparavant.
La Première Nation des Dénés Couteaux-Jaunes réclame depuis longtemps une indemnisation pour les répercussions culturelles, sociales et environnementales à long terme de la mine Giant.
Cette dernière et le gouvernement fédéral ont signé un accord-cadre d’approvisionnement concernant le projet d’assainissement de la mine Giant en 2023.
Cet accord vise à accroître les possibilités offertes aux populations autochtones, notamment en donnant la priorité aux contrats conclus avec des entreprises autochtones et en prévoyant des sanctions plus sévères pour les entreprises qui ne respectent pas leurs engagements en matière d’embauche d’Autochtones.
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