Un accord pour protéger les écosystèmes nordiques et promouvoir l’économie inuit

La hausse des températures et la diminution de la couverture de neige et de glace dans l’Arctique menacent les écosystèmes marins, les pêcheries et les cultures locales, selon un rapport de la National Oceanic and Atmospheric Administration. (Felipe Dana/The Associated Press)

L’accord de financement de projets pour la permanence de SINAA, signé entre le gouvernement du Canada, l’Association inuit du Qikiqtani (AIQ), The Pew Charitable Trusts et l’Aajuraq Conservation Fund Society, vise à conserver les écosystèmes marins et terrestres de la région de Qikiqtani.

Ce partenariat prévoit un investissement de 270 millions de dollars, dont 200 millions provenant du gouvernement fédéral et 70 millions de donateurs philanthropiques.

Ces fonds seront gérés par l’Aajuraq Conservation Fund Society pour soutenir les efforts de conservation menés par les Inuit au Nunavut.

Le Groenland
L’océan arctique entourant le Groenland est considéré comme un écosystème fragile. (Photo : Getty Images/Mario Tama)

L’accord de SINAA représente une étape importante dans les efforts de conservation menés par les Inuit, peut-on lire dans un communiqué du cabinet du premier ministre Justin Trudeau.

Il prévoit la création de nouvelles zones protégées et conservées, ainsi que des protections accrues pour les zones existantes. De plus, il soutiendra le programme d’intendance inuit de Nauttiqsuqtiit et les centres de conservation de Nauttiqsuqtiit.

La glace de mer joue un rôle extrêmement important dans le climat mondial, les écosystèmes marins polaires et les ressources biologiques. (Mario De Ciccio/Radio-Canada)

Selon le premier ministre Justin Trudeau, l’Arctique canadien regorge d’écosystèmes dynamiques et constitue le foyer de communautés autochtones depuis des générations.

« Nous réaffirmons notre détermination à protéger les terres, les eaux et la faune, à soutenir les efforts de conservation menés par les Inuit et à progresser sur la voie commune de la réconciliation », a-t-il dit.

L’accord de SINAA est une étape vers la conservation de 30 % des terres et des eaux du Canada d’ici 2030.

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