Une nouvelle unité de santé mentale inaugurée à l’Hôpital de Whitehorse

L’Hôpital de Whitehorse a inauguré sa nouvelle unité de soins consacrée à la santé mentale, qui sera entièrement opérationnelle en juillet.
Les patients hospitalisés pour des troubles de la santé mentale pourront être pris en charge jusqu’à 30 jours dans l’une des huit chambres à un lit. La capacité de l’unité pourra, à terme, être portée à 12 lits. La nouvelle unité est également équipée d’une cuisine commune, d’une salle de guérison, d’un espace extérieur pour fumeurs et de salles d’isolement supervisées.
Trois infirmières, un chef d’équipe et des psychiatres consultants y seront affectés.
Nous savons que cette unité ne résoudra pas tous les problèmes, mais c’est un début, a déclaré Tiffany Boyd, directrice générale de la Régie des hôpitaux du Yukon.
La nouvelle unité remplace l’ancienne unité médicale sécurisée. La rénovation a duré deux ans et coûté 33 millions $.
Le bien-être au coeur de la conception
Durant la cérémonie d’inauguration, les représentants ont mis l’accent sur la conception du bâtiment. Celui-ci est pensé pour le bien-être holistique du patient et pour les liens avec la culture autochtone.
Une prière de l’aînée Jessie Dawson a également été prononcée avant la visite des lieux.

L’unité de santé mentale Fireweed tire son nom de la fleur nordique robuste, connue pour s’épanouir après un feu de forêt, qui représente la guérison, le renouveau et la force.
Tiffany Boyd précise que les patients pourront porter leurs vêtements personnels et sortir dans une cour réservée et supervisée.
Dans l’ancienne unité, si un patient hospitalisé voulait aller fumer, il devait être escorté dans nos couloirs publics, souvent en tenue d’hôpital, se sentant souvent exposé, dit Tiffany Boyd, directrice générale, la Régie des hôpitaux du Yukon.
Transformation de l’unité médicale sécurisée
L’ancienne unité médicale de l’Hôpital général de Whitehorse, dotée de cinq lits, était critiquée depuis plusieurs années pour son manque de sécurité et pour le manque de formation du personnel en ce qui concerne la prévention de la violence.
La ministre de la Santé, Tracy-Anne McPhee, a d’ailleurs admis lors de l’inauguration que l’espace précédent n’était pas correctement équipé pour offrir des soins adaptés.
Kirsten Wilson, gestionnaire des soins cliniques à l’Hôpital, affirme qu’aujourd’hui le personnel a suivi une formation en ligne et en personne sur la sécurité et sur les techniques de désescalade.

L’unité Fireweed dispose de nouveaux équipements de sécurité, dont des boutons sur plusieurs murs, afin que le personnel signale quand un patient est agressif.
Le personnel portera également des systèmes d’alarme personnels.
D’après les informations de Sarah Xenos et de Gabrielle Plonka
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