Après une année sans Yukon Quest dans le Grand Nord canadien, la ligne d’arrivée est franchie en 2022
Le vainqueur de la portion de 160 kilomètres (100 miles) de la Yukon Quest a passé la ligne d’arrivée tôt dimanche, alors que le gagnant de la course de 483 kilomètres (300 miles) devrait terminer dans la nuit de lundi à mardi.
L’arrivée à Whitehorse était serrée pour la première Yukon Quest à se dérouler au territoire en deux ans.
Nathaniel Hamlyn a battu Martine LeLevier de deux petites minutes dans l’exercice court (160 km/100 miles) qui allait de Whitehorse à Braeburn. Les deux conducteurs de traîneaux à chiens étaient suivis par les cinq autres concurrents arrivés dans l’ordre suivant : Illana Kingsley, Louve Tweddell, Lori Tweddell, Katherine Lapointe et Jonathan Alsberghe.
M. Hamlyn a écrit, dans un message sur Facebook, que la première partie de la course s’est faite plus lentement qu’il l’aurait pensé à cause des débordements des rivières et de la quantité de neige fraîche.
La deuxième partie, qui s’est déroulée après un repos obligatoire de six heures après six heures de course, « était sur des pistes solides comme le roc, mais s’est terminée par plus de quatre heures de montée et de descente sur des bosses qui n’en finissaient pas, un terrain qui tue l’élan ».
La course de 160 km (YQ100) est l’une des deux courses à avoir lieu cette année au Yukon, alors que les deux autres ont eu lieu un peu plus tôt ce mois-ci en Alaska. D’habitude, la Yukon Quest s’étend sur 1600 km (1000 miles) et conduit les concurrents de Whitehorse à Fairbanks en Alaska.
Brent Sass en tête de la YQ300
La YQ300 est longue de 483 kilomètres. Les premiers à passer la ligne d’arrivée devraient le faire mardi matin très tôt.
Brent Sass, qui a gagné trois fois la Yukon Quest, fait partie des prétendants au titre sur la plus longue distance.
Samedi, sur la ligne de départ, il ne cachait pas sa joie d’être de retour à Whitehorse. « Quand on conduisait jusqu’ici, c’est comme si on savait qu’on allait retrouver une vieille amie. »
L’Alaskien, originaire d’Eureka, affirme que cela fait 16 ans qu’il participe à la Yukon Quest.
Il a gagné le tronçon (YQ350) de 563 kilomètres qui s’est déroulé en Alaska au début du mois. Il affirme que les deux courses sont très différentes, puisque la YQ300 a moins de collines.
« La course qu’on a faite en Alaska a quatre sommets majeurs. Celle-là est bien plus plate et nous avons beaucoup de temps de repos. »
Selon le site Internet de la Yukon Quest, lundi après-midi, Brent Sass était en tête à environ 60 kilomètres de la ligne d’arrivée.
Paul Hamlyn, un concurrent qui a déménagé de Yellowknife à Whitehorse il y a environ deux ans, entraîne ses chiens, dont la plupart sont des semi-retraités d’autres chenils, pour cette course depuis septembre.
Après avoir participé à la Yukon Quest en 2019, il dit que son objectif cette année est de terminer la course. « Vous arrivez enfin ici et vous commencez à courir… Ça fait du bien une fois que vous relâchez la pression du frein. »
Avec des informations d’Anna Desmarais