Reprise du service le week-end au centre de consommation supervisée de Whitehorse

Après des mois à n’offrir de services qu’en semaine faute de personnel, le centre de consommation supervisée de Whitehorse recommence à ouvrir le week-end.
Le Blood Ties Four Directions Centre, qui gère l’établissement, dit avoir reçu des fonds pour permettre la reprise du service sept jours sur sept jusqu’en mars 2026.
Le service du week-end était interrompu depuis la démission du tiers des employés du centre à la suite d’un incident impliquant des policiers en mai.
Selon la directrice générale de Blood Ties, Jill Aalhus, l’ouverture tous les jours est nécessaire pour permettre aux bénéficiaires d’intégrer la visite au centre dans leur routine.
Elle précise que, la première fois que le centre a fait passer ses heures d’ouverture de cinq jours par semaine à sept jours par semaine, l’achalandage a triplé. Parallèlement, dit-elle, l’achalandage a diminué lorsque le centre a recommencé à fermer le week-end.
Selon l’organisme, le centre a permis d’éviter quelque 400 surdoses et a été fréquenté par plus de 1000 personnes qui y ont effectué plus de 58 000 visites depuis son ouverture, en 2021.
Vers un financement à long terme
À l’origine de ce nouveau financement, le Conseil des Premières Nations du Yukon espère que les fonds consentis donneront du temps aux différents gouvernements pour trouver le moyen d’assurer le financement à long terme du centre.
Lors de l’assemblée générale du conseil, cet été, les leaders ont adopté une résolution visant à favoriser la collaboration entre les gouvernements et les organismes non gouvernementaux pour lutter contre la crise engendrée par la consommation de drogue, explique la grande chef du Conseil des Premières Nations du Yukon, Math’ieya Alatini.
Tant le conseil que Blood Ties espèrent obtenir un financement durable pour les services du centre, qui souhaite notamment renforcer le recrutement et la rétention d’employés.
Tous les gestes faits pour répondre à la crise des surdoses sont nécessaires, affirme Math’ieya Alatini.
D’après un texte de Cali McTavish
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