Le premier ministre de l'Alberta Jason Kenney (CBC)

Le premier ministre de l’Alberta jette le blâme sur le coronavirus pour les maux de son industrie pétrolière

Le premier ministre albertain Jason Kenney exprime sa frustration et affirme qu’il lui est difficile de voir les prix mondiaux du pétrole chuter en raison de la réduction de la demande liée à l’épidémie de coronavirus.

Cette frustration, explique-t-il, est double puisque son gouvernement décuple ses efforts pour garder au travail les Albertains dans l’industrie pétrolière, qui vit des moments difficiles depuis 2015.

Courbe de la bourse – Dow Jones

De plus, le Dow Jones continue sa chute amorcée il y a 10 jours en raison des inquiétudes liées au COVID-19.

« Je ne le cacherai pas : cela me frustre de penser que nous faisons tout ce qui est raisonnablement possible pour relancer cette économie. Et pourtant, nous sommes dépassés par des événements mondiaux qui échappent à notre contrôle », a-t-il dit.

La propagation du nouveau coronavirus a entraîné un affaissement de l’économie mondiale, notamment des prix du pétrole.

Le budget de l’Alberta, présenté la semaine dernière, mise sur la référence West Texas Intermediate pour le pétrole à 58 $ US le baril, mais il oscille autour de 50 $.

L’industrie pétrolière albertaine est-elle prête à encaisser un nouveau coup?

L’Alberta dans l’ouest du Canada

Selon Jason Kenney, sa province est mieux placée aujourd’hui pour résister à la chute des prix du pétrole, car les compagnies ont profité des périodes de vaches maigres depuis 2015 pour trouver des moyens de réduire leurs coûts d’exploitation.

« Elles ont fait de la limonade avec les citrons du ralentissement de 2015 en comprimant leurs coûts de 30 % en moyenne. Les producteurs fonctionnent beaucoup plus efficacement, ils émettent moins de carbone, et nous avons de plus en plus accès au marché », a-t-il dit.

« Nous sommes peut-être dans une situation difficile à cause du coronavirus, mais c’est une situation mondiale. Ce n’est pas spécifique à l’Alberta, et nous avons encore tous ces avantages étonnants. »

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Le port de Qingdao, en Chine PHOTO STR, AFP

RCI avec les informations de La Presse canadienne et la contribution de Radio-Canada

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Catégories : Économie
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