Cet anniversaire est célébré dans un contexte de crise sanitaire qui secoue le monde et positionne la Chine comme un acteur privilégié dans le secteur du commerce des biens utiles aux soins des patients.
La Chine a offert des équipements de protection individuelle (EPI) et des tests, au plus fort de la pandémie, au Canada, avant que des compagnies nationales subventionnées par le gouvernement fédéral prennent le relais.
Le contexte est aussi marqué sur le front politico-économique par l’assignation à résidence, en vue d’une extradition vers les États-Unis, à la demande de Washington, de la directrice financière de la compagnie Huawei Meng Wanzhou.
Quant à la Chine, elle détient deux ressortissants canadiens, Michael Spavor et Michael Kovrig. Ils sont soupçonnés d’espionnage. Pékin a souligné cependant qu’il n’existe pas de lien entre ces deux arrestations et l’affaire Meng.
Les paragraphes qui suivent concernant la rencontre à Rome du ministre des Affaires étrangères du Canada François-Philippe Champagne et du conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères de la Chine, Wang Yi, ont été révisés. Ils comportaient des informations erronées que nous avons corrigées. Nous nous excusons auprès de nos lecteurs.
Le ministre des Affaires étrangères du Canada François-Philippe Champagne et le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères de la Chine, Wang Yi, se sont rencontrés à Rome en août dernier.
Les deux personnalités ont abordé la question de la COVID-19 et ils ont souligné l’importance d’une collaboration mondiale pour y faire face.
Le ministre des Affaires étrangères du Canada a mentionné qu’il existait des points de désaccord entre le Canada et la Chine pour lesquels Ottawa fait valoir clairement ses positions, tout en poursuivant le dialogue avec Pékin.
François Philippe Champagne a indiqué que la question de la libération des deux Canadiens, Spavor et Kovrig, demeurait une priorité absolue pour le gouvernement fédéral.
C’est ainsi qu’il a réitéré l’appel à la libération immédiate des deux hommes et invité la Chine à accorder la clémence à tous les Canadiens qui risquent la peine de mort dans ce pays.
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Un partenaire économique de poids
En réalité, la Chine est un important partenaire économique pour le Canada. Il y exporte chaque année une variété de produits : canola, porc, céréales, légumineuses, bois, etc.
Outre le secteur agricole et agroalimentaire, la coopération commerciale et économique du Canada avec la Chine s’étend dans les secteurs de l’aérospatial, des technologies propres, des mines, de l’énergie, de l’ingénierie, des infrastructures, de la science et de l’éducation.
Selon les données de Statistique Canada, le montant des transactions commerciales entre le Canada et la Chine est passé de 11 milliards de dollars en 2001 à 64,4 milliards en 2016.
Il convient de mentionner que la population canadienne est composée de plus de 1,8 million de résidents d’origine chinoise, que le mandarin est la troisième langue la plus parlée au Canada après l’anglais et le français, et qu’en 2018, plus de 140 000 étudiants chinois ont été répertoriés dans les établissements scolaires canadiens. (Gouvernement du Canada)
Sur le plan du développement international, le Canada utilise le Fonds d’initiatives locales pour soutenir de petits projets sur place en environnement, en gouvernance, du développement de la société civile, en protection des droits de la personne, de la diversité et des groupes vulnérables, à l’instar des femmes et des enfants.
Les deux pays misent sur le dialogue pour aborder des questions d’intérêt commun dans des secteurs aussi variés que la politique, l’environnement, l’économie et les finances, les droits de la personne et les enjeux de sécurité.
Pour faciliter la coopération bilatérale, le Canada a installé une ambassade à Pékin et des consulats généraux à Chongqing, Guangzhou, Hong Kong, et Shanghai ainsi qu’une dizaine de bureaux commerciaux dans tout le pays.
Avec des informations du gouvernement fédéral canadien.
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