Le Montréalais Alexandre Paul demeure incarcéré en Russie

Alexandre Paul, de Montréal, était à bord du Arctic Sunrise lors de son arraisonnement par la garde côtière russe. Il est détenu en Russie et a été accusé de piraterie.  (Jiri Rezac/Greenpeace)
Alexandre Paul, de Montréal, était à bord du Arctic Sunrise lors de son arraisonnement par la garde côtière russe. Il est détenu en Russie et a été accusé de piraterie. (Jiri Rezac/Greenpeace)

 

Le tribunal régional de Mourmansk a refusé, vendredi, de libérer provisoirement l’activiste de Greenpeace Alexandre Paul.

Le Montréalais est le 18e du groupe de 30 militants arrêtés par la Russie à se voir refuser une remise en liberté en attendant le procès pour piraterie.

La cause des 12 autres militants, dont l’autre Canadien Paul Ruzycki, devait être entendue plus tard au cours de la journée ou la semaine prochaine.

Le tribunal régional de Mourmansk a ordonné que les 30 militants et membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise soient détenus au moins jusqu’au 24 novembre – le temps que les autorités du pays enquêtent sur les allégations qui pèsent contre eux – mais les avocats des 30 activistes ont interjeté appel pour contester leur détention.

Les 30 militants de l’Arctic Sunrise, ce bateau de Greenpeace arraisonné par la garde-côtière russe le 19 septembre dernier, ont maintenant passé 30 jours en prison.

Greenpeace soutient qu’une centaine de manifestations en soutien aux activistes emprisonnés seront organisées dans 36 pays pour réclamer leur libération. Des manifestations sont notamment prévues à Montréal, Toronto et Vancouver au Canada.

« Ils sont accusés de piraterie, une accusation absurde qui peut entraîner un maximum de 15 ans de prison », a expliqué le directeur général de Greenpeace International, Kumi Naidoo. « Les 30 militants et membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise luttaient pour nous tous, défendant un environnement fragile et un climat en pleine crise. Nous devons maintenant lutter avec eux. »

Plusieurs personnalités ont réclamé la libération des militants de Greenpeace, dont les derniers en lice sont 11 lauréats du prix Nobel. La chancelière allemande Angela Merkel, qui est intervenue directement auprès du président russe Vladimir Poutine, et la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, ont également réclamé la libération des militants.

Radio-Canada

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