Greenpeace : Alexandre Paul de retour à la maison

Alexandre Paul aux côtés de ses parents. (Radio-Canada)
Alexandre Paul aux côtés de ses parents. (Radio-Canada)
« Ce n’est pas l’expérience la plus joyeuse à vivre, mais chaque moment que j’ai passé « en dedans » a valu la peine », a déclaré le militant de Greenpeace Alexandre Paul, qui est arrivé au Canada vendredi après avoir passé deux mois dans une prison russe.

Il se dit heureux d’être de retour chez lui, mais il se réjouit surtout de l’impact qu’a eu l’action de Greenpeace en Russie, dans la lutte contre l’exploitation pétrolière en Arctique.

« Plusieurs millions de supporteurs se sont mobilisés à travers le monde. Le dossier de l’article de l’Arctique est vraiment connu maintenant. Les choses vont avancer dans les prochaines années, je suis confiant. »
— Alexandre Paul

Alexandre Paul a été arrêté avec 29 autres activistes de Greenpeace le 19 septembre dernier, pour avoir tenté d’escalader une plateforme pétrolière appartenant au géant énergétique russe Gazprom.

Les 30 militants, qui ont d’abord été accusés de piraterie, risquaient 15 ans de prison. Ils ont ensuite fait face à des accusations de hooliganisme (vandalisme de groupe), qui aurait pu le valoir 7 ans derrière les barreaux. La justice russe a finalement abandonné toutes les charges, le 25 décembre dernier.

Le moment le plus éprouvant de cette aventure? Ne pas savoir s’il allait revoir ses parents vivants, dit Alexandre Paul.

La mère et le père d’Alexandre Paul l’attendaient à son arrivée, « C’est le plus beau cadeau de Noël que je ne pouvais pas avoir », a réagi Nicole Paul, qui était aux côtés de son fils lors du point de presse. « Avec tout ce qu’on a traversé au cours des trois derniers mois, je suis vraiment contente! »

L’autre Canadien qui avait été arrêté, Paul Ruzycki, se trouve toujours en Russie. Cinq autres militants britanniques devaient quitter la Russie vendredi.

« Il y a des questions logistiques, mais tout le monde devrait être rentré à la maison ce week-end », affirme le porte-parole de Greenpeace, Diego Creimer.

L’épreuve a été très dure pour les militants incarcérés, qui craignaient de passer plusieurs années en prison, mais leur volonté de se battre contre l’exploitation pétrolière dans l’Arctique n’est pas ébranlée, dit-il.

Greenpeace a toujours nié que ses militants aient fait quoi que ce soit de mal et plaidait que les accusations contre ses membres étaient disproportionnées.

Selon le groupe écologiste, l’abordage du bateau de Greenpeace par la Garde côtière russe était « illégal », puisque l’Artic Sunrise se trouvait alors en eaux internationales.

Plusieurs personnalités avaient réclamé la libération des militants de Greenpeace, dont la chancelière allemande Angela Merkel, qui est intervenue directement auprès du président russe, Vladimir Poutine, et la présidente du Brésil, Dilma Rousseff.

Trois activistes avaient escaladé la Biosphère sur l’île Sainte-Hélène, à Montréal pour dénoncer l’emprisonnement de leurs collègues en Russie et tenter d’interpeller le gouvernement canadien sur leur sort.

Radio-Canada

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