L’ingéniosité vestimentaire des gens venus du froid

Aiddejavre, Norvège. (Ron Wood/Bata Shoe Museum)
Aiddejavre, Norvège. (Ron Wood/Bata Shoe Museum)
Kamik : Le terme s’est démocratisé mais, à la base, les kamiks désignent les bottes fabriquées par les Inuits du Grand Nord canadien.

Des bottes? Que dire!  Des œuvres d’art, de débrouillardise, d’efficacité et de confort, faites pour affronter tous les temps.

Installés sur le toit du monde depuis des millénaires, les Inuits, les Yupiks (Alaska), les Kalaallits (Groenland), les Samis de Norvège et autres peuples du froid ont su utiliser ce que la nature leur offrait pour se vêtir et se chausser adéquatement.

Le Bata Shoe Museum / Musée Bata de la chaussure de Toronto, qui se consacre à la grande histoire du soulier, propose actuellement une exposition consacrée aux kamiks et autres chaussures et chaussons conçus et portés par les Inuits.

Chaque paire de chaussures et de bottes exposée raconte l’histoire de celui ou celle qui les a fabriqués, à qui elles étaient destinées et pourquoi elles ont été fabriquées de cette manière.

Entrevue

Petit tour au musée avec Emanuele Lepri, le directeur du Bata Shoe Museum de Toronto :

Écoutez

« Art & Innovation: Traditional Arctic Footwear from the Bata Shoe Museum Collection » est à l’affiche au Musée Bata de Toronto pour plusieurs années.

L’Arctique : quatorze millions de kilomètres carrés que se partagent huit pays. Foyer de plus de quarante groupes culturels distincts.

Les chaussures sont conçues selon les besoins : pour la chasse à l’intérieur des terres ou sur la banquise, pour le campement ou la maison, pour les soirées de danse et lors des célébrations.

Les kamiks et autre mocassins et chaussons sont adaptés aux conditions du terrain : neige mouillée ou sèche, glace flottante ou haute mer,  gravier ou roches.

Spectacles historiques Les Trésors de la capitale

Anne-Marie Yvon

Née en France, j'arrive au Canada à 12 ans avec mes parents et mes six frères et sœurs … sur une ferme. Ferme d’où je garde la ferme conviction de vouloir voir le monde, ce que j'ai fait. À Radio-Canada depuis 31 ans, je touche à tout : télévision, radio et Web. En 1999, alors à RCI, j'ai reçu un prix international, décerné par l’URTI, l’Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale pour un documentaire radio sur les métiers en voie d’extinction. Passionnée de l’autre, j'adore qu’on me raconte des histoires de vies. C’est pourquoi je m’intéresse tellement à la vôtre.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *