Des panneaux routiers demandés pour les traverses de traîneaux à chiens

Une équipe de la course Carbon Hill s’apprête à traverser la route du lac Annie au sud de Whitehorse. Photo : Claudiane Samson/Radio-Canada
Des conducteurs de traîneaux à chiens du Yukon tentent d’améliorer la sécurité de leurs équipages lorsqu’ils traversent une route après que certains eurent été victimes de collisions avec des automobilistes.

Le 23 décembre, un attelage a été frappé par une camionnette tandis qu’il traversait la route du lac Annie, au sud de Whitehorse. Deux chiens ont été blessés, dont un grièvement.

La semaine dernière, le célèbre conducteur de traîneau yukonnais Sebastian Schnuelle a vu deux de ses chiens mourir dans pareilles circonstances près de Fairbanks, en Alaska.

Ces incidents ont poussé un adepte du sport, Rob Cooke, à écrire au député de la région et ministre des Services aux collectivités, John Streicker. « Installer des panneaux, peut-être offrir de l’appui pour débroussailler de nouveaux sentiers ou dégager les fossés de façon à éviter de traverser une route le plus possible » font partie de ses demandes.

Les conducteurs de traîneaux à chiens demandent au territoire de placer des panneaux de sécurité aux endroits où les pistes traversent les routes pour éviter les collisions. Photo : Russell Knutson/Radio-Canada

La responsabilité revient au conducteur de traîneau de s’assurer que la route est libre. Nous ne demandons pas aux gens de s’arrêter, mais seulement d’être alerte par rapport au fait qu’un équipage pourrait être en train de traverser.

Rob Cokke, conducteur de traîneau

Sebastien Schnuelle croit toutefois que la solution n’est pas évidente. C’est la première fois dans toute sa carrière qu’il est victime d’un tel accident dit-il, alors qu’il a traversé innombrables fois des routes. « Il y avait un lampadaire, un panneau indicatif, la traverse est connue, le conducteur savait qu’il y avait des équipes dans le coin. Bien sûr placer des panneaux est mieux que rien, mais à moins d’adopter un système de traverse illuminée, je ne sais pas [ce qui pourrait marcher]. »

Pour l’instant, il n’a pas l’intention de changer ses habitudes. « Est-ce qu’on ne réagit pas un peu trop fortement? », se questionne-t-il à la suite des derniers incidents.

Marcelle Fressinneau, de son côté, entraîne ses chiens en vue de sa participation à la version courte du Yukon Quest. Elle remarque sur la route du lac Annie une augmentation de la circulation routière et une augmentation du nombre de conducteurs de traîneaux à chiens.

« À chaque fois que tu traverses la route, c’est un risque parce que la route, elle, est en glace, les véhicules, ils arrivent en moyenne à 80 km/h. C’est impossible de s’arrêter s’ils nous voient donc, des fois, on a l’impression qu’on joue à la roulette russe à chaque fois qu’on traverse la route. »

Le hameau de Mont Lorne, qui comprend la route du lac Annie, se penche sur la question des traverses pour traîneaux.

Claudiane Samson, Radio-Canada

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