Une nouvelle chaire canadienne pour étudier les changements climatiques en eau gelée

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L’équipe aura pour mandat d’étudier l’impact des changements climatiques dans les régions où se trouve l’eau gelée (glaciers, neige et sols gelés) à la surface de la terre. (La Presse canadienne)
La toute nouvelle Chaire de recherche du Canada en hydrologie de la cryosphère voit le jour à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). L’équipe aura pour mandat d’étudier l’impact des changements climatiques sur les bassins hydrologiques situés dans la cryosphère, c’est-à-dire les régions où se trouve l’eau gelée (glaciers, neige et sols gelés) à la surface de la terre.

Le professeur du département des sciences de l’environnement Christophe Kinnard sera à la tête de cette chaire.

« On s’intéresse à différents environnements de l’Arctique, mais aussi jusqu’au sud du Québec, explique le professeur Kinnard. On sait que dans l’Arctique, ça change extrêmement vite. Les glaciers sont en perte de volume. Par contre, dans des environnements comme le Québec, qui subit l’hiver quatre à six mois par année, les changements sont peut-être un petit peu plus difficile à entrevoir. Donc on s’intéresse vraiment à comment est-ce que la dynamique de la neige va impacter, par exemple nos rivières, le régime hydrologique et aussi, par exemple, la productivité agricole et des choses comme ça. »

L’équipe du professeur Kinnard analysera d’abord les différents environnements de la cryosphère pour ensuite développer des modèles hydrologiques et, enfin, établir des scénarios et des diagnostics qui pourraient servir à des compagnies hydroélectriques, des parcs nationaux ou encore des associations agricoles.

Un financement réparti sur cinq ans

La Chaire de recherche en hydrologie de la cryosphère obtient deux enveloppes. Une de 500 000 $ répartis sur cinq ans provenant du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie et l’autre, dédiée au financement des infrastructures, se chiffre à plus de 400 000 $ provenant de la Fondation canadienne pour l’innovation, du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec, d’entreprises privées et de la Fondation de l’UQTR.

Le recteur de l’Université était très fier d’annoncer la nouvelle, mardi après-midi. Pour Daniel McMahon, il s’agit d’un indicateur très positif pour l’UQTR.

« Ce genre de chaires de recherches sont octroyées uniquement à ce que je pourrais qualifier de [vedettes] de la recherche du futur. Donc, ce sont des jeunes chercheurs prometteurs qui ont été reconnus par leurs pairs comme ayant un potentiel de rayonnement mondial dans leur domaine […] À partir du moment où on a un chercheur de pointe, ça attire des étudiants de pointe. »

Au total, l’UQTR détient maintenant 29 chaires de recherche, dont douze chaires de recherches du Canada. Ces chaires de recherches visent l’excellence en recherche dans les domaines des sciences naturelles, du génie, des sciences de la santé et des sciences humaines.

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