Des aînés autochtones de partout au Canada se rassemblent pour guider les générations futures
Pour la première fois au Canada, des milliers d’aînés des Premières Nations, des peuples métis et inuit, représentant 600 organisations à travers le pays, se rassemblent à Edmonton de lundi à jeudi pour parler de leur héritage, de leur culture et transmettre leur savoir aux plus jeunes générations.
La première journée de l’événement de quatre jours a débuté dans la danse, la musique et les chants autochtones. Des aînés d’à travers le pays se sont réunis pour partager leurs expériences et guider les générations futures.
Certains sont venus de loin. Lillian Elias, une Inuite, arrive tout droit d’Inuvik dans les Territoires du Nord-Ouest. C’est un parcours long et fatigant pour cette septuagénaire, mais une rencontre qui l’a fait sentir comme si elle était chez elle entourée des siens.
« Les aînés sont tellement importants dans la vie des Autochtones. Si ce n’était pas de mes grands-parents et de mes arrières-grands-parents, je ne serais pas ici aujourd’hui, parce que c’est eux qui m’ont transmis la culture », déclare-t-elle.
« Écouter les aînés et les embarquer dans tout ce qu’on entreprend, fait partie de notre culture », renchérit Rupert Meneen, le grand chef des Premières Nations du Traité numéro 8 en Alberta, la nation hôte de la rencontre. Il se dit heureux de célébrer l’importance qu’ont les aînés au sein des nations autochtones.
Ce n’est toutefois pas seulement les aînés qui assistent à l’événement. Beaucoup de jeunes sont aussi présents pour écouter les bons conseils des vieux sages.
« Nous, les jeunes, nous serons les leaders de demain. C’est formidable de pouvoir être ici et d’échanger avec nos prédécesseurs », dit Quintin McKenzie, un Autochtone âgé de 16 ans.
Ce partage de traditions et de culture, Lillian Elias continuera de le célébrer encore longtemps. Du moins tant que le temps le lui permettra.